dimanche, novembre 28, 2004

The Best Ever Brownie



Sa croûte légèrement croustillante se révèle très friable, son coeur juste cuit est à la fois moelleux et fondant. Sa saveur... définitivement chocolat. Beaucoup de beurre, beaucoup de sucre et des noix pour agrémenter le tout. Ce brownie est réellement à tomber...


Qu'est-ce qu'il nous faut ?
  • 230g de chocolat noir amer
  • 4 oeufs
  • 200g de beurre
  • 200g de sucre
  • 80g d'amandes en poudre
  • 80g de noix de Grenoble concassées

Comment procéder ?  

D'abord, il faut faire fondre ensemble le beurre et le chocolat, puis verser le sucre et bien mélanger. Les oeufs sont ensuite incorporés un à un, lentement mais sûrement. Viennent ensuite les fruits secs, amandes en poudre et noix concassées. Il faut alors mélanger délicatement. La cuisson prend une vingtaine de minutes à four moyen.

Il est très important de surveiller l'avancement de la cuisson. Elle doit cesser alors que le brownie est encore légèrement tremblotant. Ainsi, l'intérieur restera moelleux, suave presque crémeux. Toutefois, certains le préférent plus ferme. Dans ce cas, soit on remplacera la poudre d'amande par de la farine, soit on prolongera la cuisson d'un petit quart d'heure.

On découpe de petites parts et on déguste avec parcimonie!

mardi, novembre 23, 2004

Fondant au Chocolat


Ce soir je me suis laissée tenter par le fondant au chocolat de Philippe Conticini. Chaque part était accompagnée d'un abricot sec enrobé de chocolat. Le résultat était très moelleux, rond et puissant.
Il existe une multitude de versions du fondant au chocolat, n'importe quel site de cuisine en fournit une. Mais la recette parfaite, celle qui vous fait découvrir un fondant d'exception, n'est pas si facile à dénicher. Comment conjuguer moelleux, fondant, puissance et douceur ? Comment obtenir un gâteau que l'on appécie aussi bien froid que chaud ?
Après maints tâtonnements, je suis parvenu à en choisir une parmi toutes, une qui ne vous décevra pas...
  • 200g de chocolat noir 70%
  • 5 oeufs
  • 200g de beurre
  • 200g de cassonade
  • 1cs de farine

  • Le chocolat est mis à fondre avec le beurre (au micro-ondes par exemple).
    On y verse le sucre et on remue pour le dissoudre.
    Les oeufs sont ensuite incorporés un à un.
    On ajoute la cuillérée de farine et on lisse la préparation.
    La cuisson dure une vintaine de minutes à four moyen.

    Il faut impérativement surveiller le gâteau pour éviter qu'il ne reste trop lontemps dans le four et n'en ressorte trop cuit. La cuisson doit prendre fin alors qu'il est encore légèrement tremblotant au milieu.
    La fine couche extérieure croustillante et légère cache un coeur succulent, compact sans être lourd, intense de chocolat et doux à la fois.

    lundi, novembre 22, 2004

    un dimanche lascif

    Un dimanche à rester chez soi, et à se faire à bouffer, bien à bouffer.

    D'abord, le gratin dauphinois qui, je le reconnais, n'est pas tout à fait l'original. Je n'ai pas pu m'empêcher de mettre un peu de gruyère, un tout petit peu, juste pour gratiner.


    Je prends des grosses pommes de terre bien lisses que je pèle et coupe en rondelles pas trop fines. Je dépose une couche uniforme au fond du plat, que je parsème d'ail finement haché et que je saupoudre de noix de muscade et de poivre concassé. Puis une seconde couche et ainsi de suite jusqu'à épuisement. La dernière sera simplement recouverte de gruyère râpé. Je remplis ensuite de lait à moitié de la hauteur, et j'enfourne à four moyen pendant 1h, voire plus. Dans le dernier quart d'heure, je rajoute de la crème et j'augmente un peu la chaleur du four.

    Le gratin est crémeux à souhait, avec des patates bien relevées et un joli croustillant.

    Pour le goûter, je vous propose une part de quart citron accompagnée d'une verveine bien chaude, à déguster lovée dans un gros pull, un triste après-midi d'hiver.

    La recette est celle des frères Troisgros... la classe.
    Il vaut faut 3 citrons, de préférence avec le zeste parce que c'est meilleur. Mais il faut alors s'assurer que les fruits ne sont pas traités, sinon gare aux pesticides! 4 oeufs, 180g de farine, sucre et beurre, classique. Bien mélanger de façon à ce que la préparation soit parfaitement homogène, c'est important. La cuisson prend moins d'une heure à four moyen. Quant au glaçage, il s'agit simplement de sucre glace et de jus de citron.
    Le quart citron dans toute sa splendeur en somme, tellement moelleux.

    samedi, novembre 20, 2004

    Pizza's Contest ( part I )



    A l'occasion d'un repas avec des copains, T. et moi avons concouru pour la meilleure pâte à pizza, chacun avec la recette de sa mÔman. Nous nous sommes battus avec notre cœur et notre courage, ne reculant devant aucun sacrifice, ne faiblissant devant aucun obstacle, ne nous laissant envahir par aucun doute... grosse pression.

    Au final, elles avaient toutes les deux à peu près la même allure, bien que la sienne soit sensiblement plus moelleuse et la mienne plus aérée. Nos invités ont approuvé avec enthousiasme les deux versions, se refusant à trancher. Était-ce par politesse ?
    Reconnaissons que les deux pizzas étaient succulentes, même si T. vous dirait que la sienne était incontestablement la meilleure.

    Pour la peine je vous donne les deux recettes...

    Pâte à pizza sicilienne de ma maman :
    • 1 petit bol d'eau tiède
    • 20g de levure de boulanger
    • 400g de farine
    • 1 pincée de sel
    • huile d'olive
    1. Délayer la levure dans l'eau tiède. Verser progressivement sur la farine et le sel, mélanger pour bien incorporer. Travailler quelques minutes, mais pas trop. La pâte doit être élastique, lisse et bien maniable. La laisser reposer, couverte d'un film plastique, pendant environ 2h (le volume double ou triple).
    2. Huiler abondamment la plaque de cuisson pour y étaler délicatement la pâte à la main. Garnir puis faire cuire une quinzaine de minutes, dans le bas du four, d'abord à 225°C puis à 250°C.

    Pâte à pizza de la maman de T. :
    • 1 petit bol d'eau tiède
    • 20g de levure
    • 350g de farine
    • 1 pincée de sucre
    • 1 pincée de sel
    • 2cs d'huile d'olive
    1. Délayer la levure et le sucre dans l'eau tiède. Verser progressivement sur la farine et le sel, mélanger pour bien incorporer. Pétrir une dizaine de minutes, assez énergiquement.
    2. Creuser un petit trou dans la pâte et y verser l'huile. Travailler quelques instants pour incorporer. La laisser reposer, couverte d'un film plastique, pendant environ 2h (le volume double ou triple).
    3. Garnir puis faire cuire une quinzaine de minutes, dans le bas du four, à 230°C.

    jeudi, novembre 18, 2004

    Tarte citron et... chocolat



    Je trouve que le chocolat se marie bien avec le citron. Cependant, il s'agit d'une association délicate, qu'il n'est pas toujours aisé de rendre harmonieuse. Parfois l'acidité du citron se veut agressive face à l'amertume du chocolat, une autre fois, la puissance du chocolat affadit l'arôme du citron... quand l'un prend l'avantage sur l'autre, le résultat est bien souvent quelconque et laisse un arrière-goût de gâché. Avec cette tarte, j'ai essayé de réconcilier ces deux saveurs farouches, en jouant sur les contrastes.
    Le fond de tarte, plutôt épais, est en pâte sucrée croustillante et un rien fondante (beaucoup de beurre), avec une touche de poudre d'amande. La garniture au citron est consistante, à la fois acide et sucrée. Enfin, la dernière couche est faite de chantilly au chocolat, très onctueuse et légère.
    Le résulat est particulièrement agréable et doux. Le fond de tarte et la chantilly , en entourant la garniture, viennent contrebalancer la consistance et l'acidité de celle-ci. La chantilly apporte d'abord une note de fraîcheur et de légèreté avant que le chocolat ne se révèle et ne se mêle à la pointe d'acidité du citron. L'ensemble est moelleux, ni trop compact, ni trop écoeurant. Une réussite!
    À noter que je n'ai pas suffisamment mélangé la crème et le chocolat, se qui explique le fait que la chantilly ne soit pas totalement homogène (présence de petits points noirs, petites particules de chocolat). Gustativement, on sent d'abord la crème, puis l'intensité du chocolat, ce qui finalement se révèle très approprié pour cette tarte.

    • 1 fond de pâte sucrée
    • 3 jus de citron
    • l'équivalent d'un jus en eau
    • 4 oeufs
    • 25g de beurre, coupé en lamelles
    • 175g de sucre
    • 200 mL crème fraîche liquide
    • 45g chocolat à 60%, coupé en morceaux
    Étaler le fond de tarte pour en foncer un moule. Mélanger tous les ingrédients de la garniture au citron, puis verser sur le fond de tarte. Enfourner 30-45min à 180°C.
    Chauffer la crème avant de la verser sur le chocolat. Mélanger et laisser reposer au frais 5 heures. Monter la crème en chantilly puis la disposer sur la tarte refroidie.


    mardi, novembre 16, 2004

    Mes Adresses Préférées

    Je vous propose aujourd'hui un petit tour d'horizon de mes adresses goourmandes préférées...

    • PATISSERIE CHOCOLATERIE PRALUS
    8, rue Charles de Gaulle
    42300 ROANNE

    Célèbre pour son incroyable praluline, M.Pralus est aussi un chocolatier d'exception. Il fait partie des quelques-uns en France qui fabriquent leur propre chocolat à partir des fèves de cacao. Je vous recommande ses tablettes de grands crus à 70%, délicates, onctueuses, puissantes, intenses et surtout pleines de caractère.


    • PATISSERIE PILATI
    15Bis av Paris
    42300 ROANNE

    Des croques-télé qui se mangent sans y penser et une glace vanille à tomber par terre. Si vous voulez assurer le dessert, c'est là qu'il faut aller!


    • PIERRE HERMÉ
    185 r Vaugirard
    75015 Paris

    Le maître de la pâtisserie... des gâteaux individuels énormes à 5euros, qui s'engloutissent ou se dégustent avec jouissance.
    Ici, le "plénitude", un dôme de mousse au chocolat garnie de petits morceaux de caramel mous, recouverte d'un habillage en chocolat, sur une base de biscuit moelleux au cacao. plénitude, oui, vraiment...



    • BOULANGERIE BETTANT
    33 av Henri Barbusse
    69100 VILLEURBANNE

    Du pain frais délicieux, des viennoiseries succulentes, et en plus c'est ouvert à partir de 4h30, même le dimanche!



    dimanche, novembre 14, 2004

    Apple Potatoe Bread

    Ce soir, je me suis lancée dans l'élaboration d'une recette inédite, que j'ai trouvée dans mon livre "Petits Plats entre Amis" de Trish Deseine : Côtes de Porc aux Pommes et "Apple Potatoe Bread".

    Les côtes de porc sont accompagnées d'un chutney au pommes et d'une sorte de chausson au pommes de terre (pâte de pommes de terre et farine), fourré de pomme râpée. Je pense que j'ai dû mettre trop de pommes de terre car les chaussons étaient vraiment énormes, et de fait un peu bourratifs. L'intérieur manquait de cuisson et on sentait trop la lourdeur de la farine.

    Ceci dit, l'idée m'a paru bonne. Le contraste entre la surface croustillante des chaussons et l'intérieur moelleux est très agréable.
    Une prochaine fois, je pense que j'opterai plutôt pour une forme de crêpe épaisse avec la pomme râpée directement intégrée à la pâte.

    samedi, novembre 13, 2004

    Tagliatelles à la Carbonara


    Petit week-end tranquille avec mon chéri... l'occasion de vous faire part de ma succulente recette de tagliatelles à la carbonara :
    • 250g de tagliatelles, sans oeufs parce que la sauce en contient déjà!
    • 150g de lardons fumés
    • 2 jaunes d'oeufs
    • 1 échalote, émincée
    • 1 gousse d'ail, hachée
    • 15 cL de vin blanc sec
    • 15 cL de crème fraîche épaisse
    • 1 petite poignée de basilic haché
    • poivre noir concassé
    Pendant que les pâtes cuisent dans l'eau bouillante, je fais revenir l'échalote et l'ail dans un peu d'huile. Puis je dégraisse les lardons sur feu vif, avant de retirer l'excédent de gras. Je déglace avec le vin et je laisse évaporer, avant d'ajouter la crème et de porter à ébullition quelques minutes. Il ne reste plus qu'à assaisonner de poivre et de basilic, puis de lier hors du feu avec les jaunes d'oeufs. Je mélange cette sauce avec les pâtes encore chaudes, et... je me régale!

    vendredi, novembre 12, 2004

    Soirée filles

    Jeudi j'ai passé la soirée avec Marianne et Karoll. Une soirée entre filles à regarder un bon film, en l'occurrence Lost in Translation et à se gaver de Häagen-Dazs... jouissif. Ce sont très honnêtement les meilleures glaces au monde dans le domaine de la grande distribution. Certes, elles ne peuvent rivaliser avec les sorbets maison ou la glace à la vanille de votre pâtissier préféré, mais vous ne trouverez pas mieux dans les rayons des supermarchés! La texture est parfaitement homogène, à mi-chemin entre une glace à l'Italienne crémeuse et un sorbet fondant. Se délecter de ses succulentes crèmes glacées est un de mes plaisirs favoris.
    Nous avons donc décidé toutes les trois de nous laisser tenter le temps d'une projection. Trois pots de 50ml pour trois parfums :
    • Macadamia Nut Brittle, le classique entre les classiques, une délicieuse glace à la vanille agrémentée de noix de macadamia caramélisées, croquantes à souhait et tellement sucrées...
    • Vanilla Pecan, une variante au noix de pécan grillées, so sweet
    • Dulche de Leche, une crème au caramel traversée par un coulis caramel fudge au goût régressivement sucré
    Nous avons évidemment englouti les trois pots! totalement décomplexées devant le Japon dépaysant de Sofia Coppola et le charme ingénu de Scarlett Johansson...

    mercredi, novembre 10, 2004

    Accord I : Chocolat et Abricot



    Il s'agit du cake de Pierre Hermé, dans Mes desserts au chocolat. À chaque fois que je le confectionne, il fait sensation auprès des amateurs de saveurs fortement chocolatées. La base du gâteau se compose de farine, de sucre et d'oeufs biensûr, de cacao, de pâte d'amande, d'un peu de lait et d'une quantité non négligeable de beurre (comme c'est souvent le cas chez Pierre Hermé!). Une pincée de levure est ajoutée pour aérer le tout. Le secret de son extrême moelleux réside dans l'incorporation des ingrédients : les oeufs doivent être longuement battus avec le sucre jusqu'à obtenir une tenue proche de celle de la mayonnaise. J'ai également remarqué qu'il vaut mieux ne pas trop le cuire.

    Mais ce qui confère à ce cake un formidable attrait gustatif, ce sont surtout les petites choses qui l'agrémentent : des morceaux d'abricots secs moelleux, du gingembre confit haché menu et des pépites de chocolat noir. Elles tombent au fond lors de la cuisson, contrastant ainsi avec le dessus croustillant et "nature". J'adore tomber sur une pépite de chocolat intense et fondante...

    Hello Food !

    Je commence ce blog en même temps que je m'éveille à la cuisine.

    Enfant puis ado récalcitrante au charme des casseroles, je n'ai jamais ni très bien compris ni très bien senti l'art de cuisiner. Pourtant, j'ai toujours été gourmande ! J'adoooore le chocolat et je me damnerais pour un dîner goutû. Alors qu'est-ce qui clochait pendant toutes ces années ??!! Pourquoi étais-je aux abonnées absentes quand on me laissait préparer le repas ? Ah là là je ne sais pas. Mais foi de moi, c'est bien fini tout ça.

    Je me suis découvert au sortir du cocon familial une passion pour le fait alimentaire et depuis je n'en démords pas : j'aime cuisiner. J'aime cuisiner, oui, pour bien manger et pour partager ce bonheur-là. Et c'est pour partager avec vous un peu des mes humeurs et de ma cuisine que je me lance dans cette aventure bloggesque. Bienvenu et qui m'aime me suive !