lundi, novembre 17, 2014

Cake Chocolat et Gingembre



Winter is coming.
Face à la chute des températures, on se réchauffe comme on peut... par exemple avec une racine revigorante, le gingembre ! et toujours, un peu de chocolat, ça ne peut pas faire de mal.

Qu'est-ce qu'il nous faut ?
  • 2 oeufs
  • 75g de cassonade
  • 30g de poudre d'amandes ou de noisettes
  • 55g de farine 
  • 10g de cacao en poudre
  • 1cc de levure chimique
  • 46g de crème liquide
  • 30g de beurre
  • 13g de jus de gingembre ou d'orange
  • 40g de chocolat noir 
  • 25g de gingembre confit haché
  • 50g de cassonade
  • 70g d'eau
  • 1cc de gingembre en poudre
  • chocolat noir
  • crème liquide

Comment procéder ?
  1. Battre les oeufs avec la cassonade 
  2. Tamiser le poudre, la farine, le cacao et la levure ; incorporer au mélange d'oeufs
  3. Faire fondre le beurre avec le chocolat, puis laisser tiédir ; ajouter la crème, le jus et le mélange beurre-chocolat à l'appareil
  4. Couper le gingembre confit en petits dés et les incorporer à la masse
  5. Garnir un moule à cake beurré et fariné ; cuire au four à 160°C pendant 45 minutes
  6. Confectionner un sirop parfumé au gingembre 
  7. Arroser le cake de sirop à la sortie du four ; laisser refroidir
  8. Faire fondre le chocolat, ajouter un peu de crème au besoin ; napper le dessus du cake de cette ganache ; laisser figer.
A déguster au petit dèj' ou au goûter !


samedi, novembre 15, 2014

Simiane La Rotonde

Je suis visuel (...). J'observe, j'observe, j'observe. C'est par les yeux que je comprends.

dimanche, novembre 09, 2014

Une multitude de Bières





De l'Alsacienne ou de la Levalloise, de la blonde ou de la brune, à 8.5% pour s'émécher, parfumée au sureau pour ressentir des sensations, au miel pour embellir une carbonnade flamande, au cacao pour accompagner une tarte au chocolat... ils ont de tout chez Biérocratie ! Alors ne cherchez plus, c'est là, c'est vers la butte :

Biérocratie
32, rue de l'Espérance | Paris 13e
01 53 80 16 10


Le monde a commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui. Les institutions, les mœurs et les coutumes, que j'aurai passé ma vie à inventorier et à comprendre, sont une efflorescence passagère d'une création par rapport à laquelle elles ne possèdent aucun sens, sinon peut-être celui de permettre à l'humanité d'y jouer son rôle. Loin que ce rôle lui marque une place indépendante et que l'effort de l'homme -- même condamné -- soit de s'opposer vainement à une déchéance universelle, il apparaît lui-même comme une machine, peut-être plus perfectionnée que les autres, travaillant à la désagrégation d'un ordre originel et précipitant une matière puissamment organisée vers une inertie toujours plus grande et qui sera un jour définitive. Depuis qu'il a commencé à respirer et à se nourrir jusqu'à l'invention des engins atomiques et thermonucléaires, en passant par la découverte du feu -- et sauf quand il se reproduit lui-même --, l'homme n'a rien fait d'autre qu'allègrement dissocier des milliards de structures pour les réduire à un état où elle ne sont plus susceptibles d'intégration. 
(...)
Le moi n'est pas seulement haïssable : il n'a pas de place entre un nous et un rien. Et si c'est pour ce nous que finalement j'opte, bien qu'il se réduise à une apparence, c'est qu'à moins de me détruire -- acte qui supprimerait les conditions de l'option -- je n'ai qu'un choix possible entre cette apparence et rien.
(...)
Pas plus que l'individu n'est seul dans le groupe et que chaque société n'est seule parmi les autres, l'homme n'est seul dans l'univers. Lorsque l'arc-en-ciel des cultures humaines aura fini de s'abîmer dans le vide creusé par notre fureur ; tant que nous serons là et qu'il existera un monde -- cette arche ténue qui nous relie à l'inaccessible demeurera, montrant la voie inverse de celle de notre esclavage et dont, à défaut de la parcourir, la contemplation procure à l'homme l'unique faveur qu'il sache mériter : suspendre la marche, retenir l'impulsion qui l'astreint à obturer l'une après l'autre les fissures ouvertes au mur de la nécessité et à parachever son oeuvre en même temps qu'il clôt sa prison ; cette faveur que toute société convoite, quels que soient ses croyances, son régime politique et son niveau de civilisation ; où elle place son loisir, son plaisir, de se déprendre et qui consiste -- adieu sauvages ! adieu voyages ! -- pendant les brefs intervalles où notre espèce supporte d'interrompre son labeur de ruche, à saisir l'essence de ce qu'elle fut et continue d'être en deçà de la pensée et au delà de la société.

Tristes Tropiques, Claude Lévi-Strauss.