samedi, septembre 15, 2012

Muffins aux Carottes


J'ai déjà fait des muffins aux carottes !
Oui, mais ceux-ci sont plus mieux, parce qu'ils sont adaptés d'une recette du manuel Les Douze Farines, publiée dans le Elle à Table de ce mois-ci. Librement adaptés, j'entends, puisque j'ai presque tout changé, à commencer par la farine d'épeautre, que j'ai remplacée par de la farine de seigle. Oui, j'aime bien la farine de seigle. Et puis, je ne me suis pas trop embêtée pour le "topping"... plutôt que de préparer un crumble, j'ai parsemé les muffins de miettes de biscuits sablés à la cannelle (des Spéculos, disons-le). C'est assez drôle d'ailleurs, parce que les miettes ont ramolli à la cuisson... serait-ce parce que j'ai cuit les muffins à chaleur tournante ? Voilà une question qui mérite d'être posée.

Qu'est-ce qu'il nous faut ?
  • 1 oeuf
  • 60g de beurre
  • 100g de cassonade
  • 250 mL de lait ribot
  • 2 petites carottes (150g)
  • 120g de farine de seigle
  • 90g de farine de froment
  • 4cs de flocons d'avoine
  • 1cc de levure chimique
  • 1/2cc de bicarbonate de soude
  • 1/2cc de cannelle en poudre
  • 2 poignées de Spéculos écrasés
  • (cardamome, muscade, graines de tournesol) 

Comment procéder ?
  1. Tamiser ensemble les farines, les flocons d'avoine et la levure
  2. Ajouter le sucre, les épices diverses
  3. Râper les carottes et les incorporer
  4. Faire fondre le beurre, laisser refroidir
  5. Mélanger avec le lait et l'oeuf
  6. Amalgamer les deux masses sans trop mélanger (2-3 tours seulement !)
  7. Garnir des moules ou des caissettes 
  8. Toper chaque muffin de Spéculos écrasés
  9. Cuire au four 15 minutes à 180-190°C. 

On laisse refroidir, on démoule, on range dans une boîte, et puis, le lendemain au p'tit dèj, on se régale !

I think this is the best known story in the world because it is everybody's story. I think it is the symbol story of the human soul. I'm feeling my way now -- don't jump on me if I'm not clear. The greatest terror a child can have is that he is not loved, and rejection is the hell he fears. I think everyone in the world to a large or small extent has felt rejection. And with rejection comes anger, and with anger some kind of crime in revenge for the rejection, and with the crime guilt -- and there is the story of mankind. I think that if rejection could be amputated, the human would not be what he is. Maybe there would be fewer crazy people. I am sure in myself there would not be many jails. It is all there -- the start, the beginning. One child, refused the love he craves, kicks the cat and hides his secret guilt ; and another steals so that money will make him loved; and a third conquers the world -- and always the guilt and revenge and more guilt. 

East of Eden, John Steinbeck.

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