lundi, avril 30, 2007

Canelloni à la viande

Pas d'image, je vous laisse néanmois deviner le parfum de fromage mêlé à la tomate, l'aspect gratiné chatoyant du dessus, le coulant fondant de la sauce, la suavité des fines pâtes. Un plat tout à la fois ensoleillé et réconfortant, sexy et convivial.

  • 20 plaques de lasagne ou canelloni
  • 350g de boeuf haché
  • 400g de pulpe de tomate en conserve
  • 1 grosse tomate fraîche, hachée
  • 2 branches de céleri, émincées
  • 1 oignon, émincé
  • 1 grosse gousse d'ail, finement hachée
  • 10 cL de vin rouge
  • eau ou bouillon de boeuf
  • 1 boîte de concentré de tomate
  • fromage râpé (ou mozzarella en tranches)
  • huile d'olive
  • herbes de provence
  • basilic frais
Faire revenir l'oignon, le céleri et l'ail dans un peu d'huile d'olive
Faire brunir
la viande en augmentant le feu
Ajouter
les pulpes de tomates et le concentré
Verser
le vin et l'eau (ou bouillon)
Assaisonner
de sel et d'herbes de provence
Réduire
le feu après ébullition
Laisser mijoter
sur feu très doux pendant 45 minutes à 1h30
Ebouillanter
les plaques pour les ramollir
Etaler
une plaque
Garnir
de sauce épaisse
Rouler
la plaque en canelloni
Disposer
dans un plat à gratin
Procéder
de même avec toutes les plaques
Verser
le reste de sauce dans le plat à gratin
Parsemer
de fromage râpé
Enfourner
10-15 minutes à 200-210°C
Jeter
quelques feuilles de basilic haché sur le plat encore brûlant.

Le temps de cuisson de la sauce est un peu long mais cette recette se réalise sans aucune difficulté. C'est même plus simple que des lasagnes puisque vous n'avez pas l'épreuve de la béchamel à surmonter !

On nous cache tout, on nous dit rien
Plus on apprend plus on ne sait rien
On nous informe vraiment sur rien

Adam avait-il un nombril?
On nous cache tout on nous dit rien
Socrate a-t-il bu sa cigüe?
L'aventure est-elle au coin de la rue?
On nous cache tout on nous dit rien
La vérité sur Dagobert
Quel était son manager?

Jacques Dutronc

mardi, avril 24, 2007

Dessert d'Avril

Envie de fraîcheur et de chocolat, surtout pas d'oeuf... il suffit d'une bonne idée !

  • 80g de chocolat noir amer (70%)
  • 50 mL de lait
  • 1 parcelle de beurre mou
  • 2 orangettes
  • 2 noix de Grenoble
Faire fondre le chocolat avec le lait au bain-marie
Homogénéiser à la spatule
Incorporer le beurre mou
Homogénéiser pour obtenir une ganache lisse
Se munir de deux moules à tartelette de 5 cm de diamètre (en silicone)
Disposer une noix dans chaque moule
Garnir de ganache
Laisser prendre quelques minutes
Disposer une orangette à la surface de chaque ganache
Laisser figer au frais


  • 200g de fraises de saison, parfumées et de première fraîcheur
  • 1cc de sucre vanillé
  • 1cs de vinaigre balsamique

Laver les fraises rapidement, avec la queue
Egoutter sur du papier absorbant
Retirer la queue puis couper en morceaux
Parsemer de sucre et arroser de vinaigre balsamique
Mélanger
Dresser sur chaque assiette la moitié des fraises et une ganache figée.

I had true love
I made it die
I pushed her away
She said, "Please stay"
Burning every bridge that I cross
To find some beautiful place to get lost

Elliott Smith


jeudi, avril 19, 2007

Découverte à la croque au sel




Mais que cela peut-il bien être ?

Je connaissais les radis et les fèves à la croque au sel, j'étais même amatrice... mais les artichauts à cette mode-là m'étaient étrangers. Il ne me serait d'ailleurs pas venu à l'idée de manger des artichauts crus, je vous le dis franchement. Et pourtant, la première surprise passée il faut reconnaître que c'est une façon agréable de manger les petits artichauts violets. Un peu de beurre, un peu de fleur de sel, et vous faites le plein de potassium, de phosphore et de vitamines.

Choisissez des artichauts jeunes, sans taches brunes (gage de fraîcheur), bien serrés et lourds, avec de petites queues (parce qu'on la mange pas la queue, mais on la paie).

Politics is like football for me. Labour is my team and even if you don't like a striker you don't give up supporting the whole team… Labour is the lesser of two evils. What else should we have? Anarchy? Someone has to be responsible.

Noel Gallagher


mardi, avril 10, 2007

Coup de coeur

Arrivés par le train de 10h25. Les badauds se font rares aux abords de la gare de Rouen en cette fraîche matinée dominicale, néanmoins ensoleillée. Nous progressons dans les rues désertes au sein de la vieille ville "aux mille clochers", en effet. On retiendra l'église high-tech en forme de chapeau Napoléon ou de Vaisseau des Mers et son "sol du Moyen-Age", et puis la cathédrale biensûr avec ses tours dépareillées, noire de charbon sur le devant ; le tribunal de Justice enfin, criblé d'impacts d'obus, qui sont là pour rappeler le débarquement, oeuvre d'art? admirez.

Mais plus encore que de Rouen, j'ai envie de vous parler de chocolats..... haha, après tout n'étaient-ce pas les fêtes de Pâques ce week-end ? Dans un post précédent, je poussais un coup de gueule pour dénoncer la pâtisserie confetti fashion qu'on nous propose, qu'on nous expose mais surtout qu'on nous vend. Cette fois-ci je vous ferai l'éloge d'un chocolatier parisien, qui dit-on n'est pas le meilleur ni le plus cher (who knows?), M. Jean-Paul Hévin. Je vous arrête tout de suite ! Oui, son personnel est parfois rude (genre "mais qui vous êtes vous pour vous prendre pour une cliente?") - en même temps je dis "parfois" mais j'y vais pas souvent.... Oui, l'on peut taxer ces dérives fromagères de coup marketing (quoique, n'est-ce pas réellement bon?). Néanmoins, il vous faut me croire sur parole, ses chocolats sont à se pâmer. L'aspect d'abord, est chattoyant et soyeux, pas brillant. L'arôme ensuite vous excite à la fois les narines et les papilles. Le cassant se veut net. Le fondant dans la bouche. Puissance du cacao et finesse du raffinement tout à la fois.... je vous laisse fermer les yeux.

Cette année pour Pâques, il proposait toutes sortes de nouveautés mais aussi des classiques. J'ai eu pour ma part l'occasion de me régaler de friture mélangée, plus ou moins fourrée. Avec lui, la pâte d'amande est enfin digne d'accompagner le chocolat. les pralinés se déclinent suivant l'habillage extérieur : avec le chocolat noir c'est plus corsé, avec le chocolat au lait c'est plus doux. On en arrive à identifier les grains d'amandes, ça croustille... La maison Hévin ne se moque pas de monde, reconnaissons-le. Il paraît en plus que des pralinés réussis et en nombre sont le gage d'un bon chocolatier car c'est ce qui coûte le plus cher (le prix de l'amande par rapport à la crème?) et le plus délicat à travailler. Je n'ai pas encore goûté à ses macarons mais on ne m'en a dit que du bien, ils ont même été publiquement plébiscités.

dimanche, avril 01, 2007

Un dimanche avec toi


Tomate noire et pain frais.

Ce dimanche matin s'annonçait ensoleillé. Je suis partie au marché le coeur ouvert. Je me suis faufilée à travers les lignes de tracteurs et autres activistes politiques (élections obligent) pour retrouver mon maraîcher, mon fromager, mon boulanger. Je suis revenue les bras chargés, de la roquette, un fromage de chèvre et une baguette.

Pas d'entrée. D'emblée du boudin noir aux pommes, accompagné de pâtes Barilla (un italien m'a confirmé que ce sont les meilleures pâtes industrielles en France, derrière les De Cecco) et d'une bonne poignée de roquette. Du fromage. Enfin, des tartelettes chocolat au lait aux noix, façon Pierre Hermé (encore!). Le fond de tarte est en pâte sablée au cacao, une ganache au chocolat au lait (sans crème !) truffée de morceaux d'oranges confites et surmontée de noix du Périgord fait office de garniture. Miummy. Voilà comment on réussit un déjeuner dominical.

Ta rose distraite et trahie
Par un entourage d'insectes
Offre depuis sa robe ouverte
Un coeur par trop empiété

Pour cette pomme l'on te rente
Mais que t'importe quelqu'enfant
Fais de toi-même agitateur
Déchoir le fruit comme la fleur

Francis Ponge