mardi, décembre 28, 2004

mendiants trop la classe



Ma grande fierté du moment!
De superbes mendiants parfaitement lisses et brillants. Et en plus ils ont un goût de folie. Nous les avons testés aujourd'hui avec notre invité de marque Guigui. So good! so perfect (oui, je me fais un peu mousser).

J'ai rêvé de ces mendiants avec du chocolat Valhrona, mais le budget étudiant étant ce qu'il est, je vous recommande le Nestlé noir fort en cacao pour pâtisserie.

Procédons d'abord au tempérage. Je fais fondre les 2/3 d'une tablette au bain-marie, tout doucement (en évitant de faire gicler de l'eau dans le chocolat!). J'ajoute ensuite le tiers restant et je remue pour le faire fondre également. Je remets un peu à chauffer de sorte que le chocolat soit bien malléable.

La mise en forme est très simple. Une cuillérée à café par mendiant, que je verse sur une feuille de papier sulfurisée puis que j'étale légèrement (disque de 5cm). Je fais une série de disques en chocolat à la suite. Je dispose enfin les fruits secs et confits.

J'entrepose dans un endroit sec et frais jusqu'à ce que les mendiants figent. Je les range dans une boîte métallique, en disposant une feuille de papier sulfurisé entre chaque couche.

J' ai choisi ici la combinaison abricot sec/amande/noisette/gingembre confit. Je trouve que ça s'accorde plutôt bien. Je pense que les pistaches seraient aussi les bienvenues, mais je n'en ai pas trouvé à temps. Il faut compter une douzaine de palets pour 100g de chocolat.

mercredi, décembre 22, 2004

Roulé d'anniversaire !




Non, ceci n'est pas une bûche mais bien plutôt le roulé d'anniversaire de mon papa chéri.
Un recette savoureuse, raffinée, mais surtout chocolatée de Pierre Hermé (the famous).
Le biscuit cacaoté est une sorte de génoise très souple et facile à manier. Je l'ai imbibé généreusement d'un sirop à la liqueur de framboise, avant de le recouvrir de confiture de framboise (faite maison!). Le fourrage est complété par une crème au beurre au chocolat toute simple : 220g de chocolat noir fondu ajouté à 200g de beurre fondu, on verse 120 ml de lait et on mélange rapidement.
Quelques précisions quant au biscuit...
On sépare le blanc du jaune de 3 gros œufs. Tandis que les blancs sont montés en neige avec 50g de sucre, les jaunes sont blanchis avec cette même quantité de sucre. On mêle ensuite délicatement (en soulevant la masse à la spatule) les deux préparations. On ajoute toujours aussi délicatement 20g de farine, 20g de fécule et 20g de cacao. On verse enfin 45g de beurre fondu mais pas trop chaud.
La technique de mise en forme et de cuisson demande un peu d'ingéniosité. On dispose une ou deux feuilles de papier sulfurisée sur une plaque de cuisson et on les rabat sur 2 cm de chaque côté, afin de constituer une barrière à la pâte. On coule ensuite cette pâte dans le bac ainsi constitué et on enfourne 8-10min à four chaud (210-230°C). A la sortie du four, il faut laisser reposer un peu avant de garnir. Il vaut mieux laisser libres les bords (sur 1-2cm) de sorte que la garniture ne s'enfuit pas au moment de rouler. On roule enfin le biscuit fourré, assez serré, lentement mais sûrement, en s'aidant des feuilles de papier sulfurisé. En finition, on coupe les bords du roulé, de manière à ce que le fourrage soit apparent.

Ici, j'ai saupoudré de cacao, mais on peut aisément transformer ce roulé en bûche. Il suffit de multiplier les quantités de crème au beurre par 3/2, et de garder le dernier tiers pour napper le roulé. On tracera enfin des traits le long de la bûche à la fourchette.

mardi, décembre 21, 2004

Déjeuner sur le pouce

Ce midi, j'ai déjeuné en tête-à-tête avec ma mère dans un restaurant cosy du roannais, le Tourdion . Rdv à 12h15, sortie à 13h15. Juste le temps de profiter d'un déjeuner raffiné, léger et savoureux.
  • velouté aux endives et moules pochées, pour se réchauffer. Une légère pointe d'amertume et des moules tendrement charnues
  • risotto de lotte en sauce périgourdine, tout simplement exquis. Des morceaux de lotte juste saisis, à la fois fermes et fondants, une sauce crémeuse agrémentée de porto
  • crême brûlée, légèrement croustillante et parfaitement homogène
Nous avons opté pour la formule de midi (15 euros). J'ai été très emballée par la qualité des mets et par le décor (qui avait l'air très chaleureux dans la salle du bas). Une seule petite déception, la fomule ne nous donnait pas accès aux desserts de la carte très prometteurs (poire caramélisée sur pain d'épice et crème glacée gingembre/citron vert, croustillant au grué de cacao et sorbet chocolat, samossas d'ananas et sorbet ananas/basilic... ça fait envie, non?).

Je ne peux que vous conseiller cet établissement si vous êtes dans le coin, avant que les prix ne s'envolent !

Le Tourdion
17, rue de Sully
42300 ROANNE

samedi, décembre 18, 2004

Pizza's Surprise (part II)



Hier soir, surprise !!
Soirée pizzas avec Yann et Céline, les hommes s'occupent de tout. Royal!
Nous avions précédemment confronté deux recettes de pâte à pain, pour cette fois-ci ne garder que celle de Thibaud. Parfaitement moelleuse, élastique juste ce qu'il faut, et surtout bien garnie... un régal, que dis-je, une orgie de pizzas! Nous nous sommes régaler et avons passer une excellente soirée.
Il y avait du poivron, du jambon, du chorizo, de la mozzarella, de la bûche de chèvre, du comté, de l'origan (important) et biensûr de la purée de tomates. Un peu de ceci, un peu de cela, on mixe, on parsème puis on déguste.
En plus il restait une part de cheesecake et des papillotes, le rêve.

photos à venir


Alors, la pizza de mon mec, elle a pas l'air meilleure que la pizza fluorescente de chez Casino??

jeudi, décembre 16, 2004

Sweety cheesecake


Ce n'est pas la première fois que je m'essaie au cheesecake. La dernière tentative ne fut pas une franche réussite, mes parents et convives ne semblaient pas convaincus... trop bourratif, trop le goût de fromage...

Mais cette fois-ci...!
Moelleux à souhait, crémeux, léger, mousseux, légèrement parfumé à la canelle et à la vanille... fantastique à l'unanimité (en l'occurrence l'unanimité se résume à tibo, ce qui est déjà pas mal).

just for you...

  • 150g spéculos réduits en purée
  • 50g beurre fondu
  • 3 oeufs
  • 150 mL crème liquide
  • 500g fromage blanc battu
  • 1cs miel
  • 2 sachets de sucre vanillé
  • 75g sucre
  • 1 pincée de sel
  • 1 pincée de cannelle
  1. Mélanger les spéculos écrasés avec le beurre fondu
  2. Garnir le fond d'un moule beurré et tasser avec la paume de la main
  3. Fouetter ensemble le fromage et la crème
  4. Ajouter les sucres, la cannelle et le sel tout en fouettant
  5. Incorporer les oeufs un à un
  6. Ajouter le miel
  7. Verser sur le fond de spéculos
  8. Enfourner environ 30-35min à 150°C => milieu tremblotant
Je n'ai pas passé les spéculos au mixeur mais les ai écrasés avec mon rouleau à pâtisserie, je trouve que ça rend mieux.

mercredi, décembre 15, 2004

Cakes au thé vert et coeur en chocolat


Je me suis lancée hier dans la réalisation de ces petits cakes. Le thé matcha est un thé vert japonais utilisé dans la cérémonie du thé. Il se présente sous forme de poudre très fine, ce qui le prédispose à la confection de pâtisseries. Malheureusement, c'est un produit d'exception qui coûte cher (de l'ordre de 15 à 20 euros les 40g).
C'est pourquoi, pour ce premier essai, je me suis rabattue sur du thé vert Sencha, également japonais, que j'ai réduit en poudre. Il est par ailleurs un peu moins amer que le matcha.

Les cakes sont très bons, bien qu'on ne sente pas suffisamment le thé (je conseille d'en mettre 2 cuillères bombées). Le chocolat rend très bien mais il est malheureusement tombé au fond!

Je cherche une solution pour que cela ne se reproduise pas à l'avenir. Je ne sais s'il vaut mieux que la ganache soit plus froide, à température ambiante, chaude (?), enrobée de farine.... si vous avez des suggestions...

voici la recette pour 6 cakes :

  • 2cc thé vert en poudre (matcha dans l'idéal)
  • 3 oeufs séparés
  • 150g beurre ramolli
  • 120g de sucre glace
  • 1cs bien bombée de sucre
  • 45g amandes en poudre
  • 90g de farine
  • 1 sachet de levure chimique (9g)
  • 1 pincée de sel

  • 80g chocolat noir en morceaux (70%)
  • 3-4cs crème liquide


  • le coeur chocolat
    1. Réaliser une ganache avec la crème et le chocolat
    2. Laisser refroidir
    3. Former 6 ovales de cette ganache
    4. Laisser figer au congélateur 2-3h
    les cakes
    1. Battre les blancs en neige ferme avec une pincée de sel
    2. Verser progressivement le sucre semoule et poursuivre
    3. Travailler la spatule le beurre ramolli avec le sucre glace
    4. Incorporer les jaunes d'oeufs un à un
    5. Ajouter la farine, la levure et le thé
    6. Incorporer délicatement les blancs en neige sucrés
    7. Remplir les moules à cake individuels beurrés à moitié
    8. Déposer une boule de ganache et recouvrir de pâte
    9. Enfourner 5-7 min à 210C (th.7) puis 20-30 minutes à 180C(th.6)
    10. Démouler les cakes encore chauds.

    lundi, décembre 13, 2004

    Dans un grand moment de douceur et de réconfort _ Risotto

    Un minimum d'effort pour un maximum d'effet, tel est le risotto. C'est un de mes plats préférés que je peux varier à l'infini, à condition de respecter quelques principes de base.

    Tout d'abord, utiliser du riz à grains ronds (par exemple arborio)... stop!! je m'insurge contre cette affirmation que l'on retrouve sur à peu près tous les blogs et dans à peu près tous les livres de cuisine.
    Certes, le riz à grains ronds a pour particularité de donner une consistance crémeuse au plat tout en restant ferme. C'est pourquoi il est recommandé dans ce mode de cuisson. Et pourtant je vous conseille d'utiliser du riz à long grains du Mississipi, du riz thaï... toute sorte de riz pourvu qu'il vous fasse envie sur le moment. Vos risottos seront variés et vous ne vous en lasserez pas!

    Après ce petit coup de gueule, nous pouvons rentrer dans le vif du sujet.

    • 1° étape :
    Faire revenir un petit oignon (ou une échalote) émincé et un gousse d'ail finement hachee dans 1cs d'huile, a feu doux voire tres doux, environ 15 minutes
    Verser un verre de riz, augmenter le feu et remuer pour enrober les grains d'huile
    Optionel : Deglacer avec un verre de vin blanc sec

    • 2° étape :
    Mouiller de bouillon (volaille, legumes, poisson) chaud (prévoir 1 cube dans une casserole moyenne)
    Remuer pour incorporer et laisser fremir a feu doux
    Alimenter de nouveau de bouillon
    On incorpore ainsi tout le bouillon progressivement, en en versant un peu à chaque fois, en remuant regulierement, et en attendant bien que le riz ait tout absorbé avant chaque nouvel ajout
    La cuisson prend ainsi environ 15-20min suivant la nature du riz

    • 3° étape
    Incorporer fromage (du parmesan generalement mais on peut varier selon l'envie) et beurre (une grosse noix) hors du feu
    Optionel : parsemer d'herbes fraîches (persil, coriandre...)
    Couvrir et laisser reposer 2 minutes
    Melanger une derniere fois ; servir, c'est prêt à être dévoré!

    Vous voyez que ça n'est vraiment pas très compliqué. Il faut simplement surveiller la cuisson du riz et rajouter du bouillon quand c'est nécessaire. Les garnitures peuvent être multiples, selon votre fantaisie. Je vous en propose une qui a largement fait ses preuves.

    Risotto aux petits pois et boursin
    pour 5 personnes

    • 350-400g riz arborio
    • 15 fines tranches de bacon fumé, finement haché et doré à la poêle
    • 150-200g petits pois surgelés, revenus à T°amb
    • 200g Boursin Ail et Fines herbes
    • 3 cubes de bouillon de poule, dans 1,3 L d'eau bouillante
    • 2cs huile d'olive
    • 25g beurre
    • 1 bouquet de persil plat, finement haché
    • 25g parmesan en copeaux

    1. Chauffer le beurre et l'huile
    2. Frire le riz 2min en remuant
    3. Verser progressivement le bouillon et bien mélanger après chaque ajout
    4. Incorporer les petits pois, le bacon et le Boursin et chauffer 2-3min
    5. Parsemer du persil et des copeaux de parmesan.

    mercredi, décembre 08, 2004

    Dip Lindor



    Avez-vous déjà goûté le carré lindor au lait de Lindt ?

    Ce carré est l'une des douceurs chocolatées qui ont marqué mon enfance. Il s'agit d'une sorte de ganache extrêmement fondante enrobée d'une fine couche de chocolat au lait... une sensation de douceur et l'impression de se complaire dans une terrible gourmandise.

    J'ai cherché à reproduire la saveur du carré lindor en créant le Dip Lindor. Le verre est rempli de ganache, elle-même surmontée par un fin palet de chocolat au lait.

    Je porte à ébullition 1 dl de crème liquide (de préférence fraîche), que je verse sur 70-75g de chocolat en morceaux. Il convient alors de remuer en formant des cercles concentriques et en prenant bien soin de ne pas incorporer d'air (sans quoi de petites bulles disgracieuses se formeraient à la surface de la ganache). Une fois le mélange homogène, j'ajoute progressivement 15-20g de beurre froid en dés, tout en remuant pour qu'il fonde. Je laisse reposer quelques instants avant de mettre à figer au frais (1-2h) dans un verre.
    Une fois la ganache prise, je fais fondre 10-15g de chocolat que je tempère en même temps. Je le laisse couler sur la ganache et j'étale sur toute la surface. Une vingtaine de minutes de repos sont nécessaires pour solidifier ce palet de chocolat.

    Munissez-vous d'une cuillère et plongez dans le dip sans pitié pour le palet croquant. La ganache est juste fraîche, tellement onctueuse et fondante, si douce, tel un carré lindor.

    La justesse des proportions est, je pense, un facteur essentiel de réussite. Cependant celles-ci varient certainement en fonction du chocolat utilisé. C'est pourquoi je donne des fourchettes qu'il faudra ajuster en fonction de l'effet recherché.

    Je vous conseille d'utiliser du chocolat de qualité, et même du très bon que vous aimez déguster seul. La crème et le beurre, comme toute matière grasse, fixent particulièrement bien les arômes et les saveurs... pas moyen de tricher! Le rendu final sera le reflet de votre chocolat.

    NB : tempérer le chocolat consiste à en faire fondre les deux tiers d'abord, puis incorporer le dernier tiers ce qui permet d'abaisser doucement la température. Le chocolat garde ainsi son brillant en figeant.

    mardi, décembre 07, 2004

    Le poireau c'est bon, mangez-en !



    Mesdames et Messieurs, la Flamiche aux Poireaux !
    Bon, j'avoue que je n'ai pas eu le courage de confectionner une pâte brisée maison. Honte sur moi. Mais elles sont tout de même bien pratiques ces pâtes toutes prêtes qu'il ne reste plus qu'à disposer dans le moule à tarte, non?
    Et puis reconnaissons que le plaisir d'engloutir une bonne grosse quiche garnie d'un légume de saison (et de circonstance) n'en est pas gâché pour autant.

    De plus, vous n'arriverez pas à me faire croire que vous êtes du genre à vous régaler de poireaux à l'eau ou en vinaigrette, alors que la flamiche...

  • 1 pâte brisée
  • 1 kg de poireaux (3), lavés, séchés et émincés en rondelles
  • 2 oeufs
  • 40 g de beurre
  • 20 cL de lait
  • 10 cL de crème fraîche
  • 30 g de fécule
  • 1 poignée de gruyère râpé
  • 1 pincée de noix de muscade

  • Il convient tout d'abord de préparer une fondue de poireaux. On les fait revenir dans du beurre, puis on saupoudre de fécule et on mouille de lait. Un fois que le mélange a sérieusement pris corps, on arrête la cuisson.
    On précuit la pâte.
    On mêle ensuite les oeufs, le gruyère et la crème, avant d'ajouter la fondue.
    Il suffit enfin de garnir le fond de tarte et d'enfourner pour une vingtaine de minutes, histoire que le dessus gratine un peu.

    Avant de déguster, je conseille de laisser reposer quelques instants. Vous pourrez ainsi plonger votre fourchette dans une garniture moelleuse, incroyablement odorante et appétissante.

    dimanche, décembre 05, 2004

    Tarte aux pommes délicieuse...



    Suite à un petit sondage auprès de Thibaud pour connaître ses goûts en patisserie, j'ai élaboré une tarte aux pommes personalisée. Je suis partie d'une idée très classique de la tarte aux pommes (pâte brisée, crème patissière et lamelles de pommes) et j'y ai apporté ma touche personnelle.

    Le fond de tarte est en pâte sucrée aromatisée à la cannelle.

    La crème patissière à la vanille est onctueuse, mais ne comporte pas de beurre de sorte qu'elle ne s'altère pas à la chaleur.

  • 4 gros jaunes d'oeufs
  • 500 mL de lait frais entier
  • 125 g de sucre
  • 45 g de fécule
  • 1 gousse de vanille, fendue et grattée

  • On porte le lait à ébullition avec la vanille, puis on laisse infuser à couvert une dizaine de minutes. On bat les jaunes d'oeufs avec le sucre et la fécule. On incorpore très progressivement un quart du lait, puis on verse le reste en filet continu. On porte à ébullition sur feu moyen, 2-3 minutes, en fouettant vivement. Pour refroidir, on transvase la crème dans un petit saladier que l'on fait tremper dans de l'eau glacée. Il vaut mieux remuer fréquemment pour que la crème reste onctueuse.
    La crème patissière n'est pas très compliquée à faire, ce que l'on croit parfois à tort. Cependant, il arrive que l'oeuf coagule pendant l'épaississement, ce qui donne des grumeaux disgracieux. Pour éliminer ces petits amas de jaune d'oeuf cuit, il suffit de passer la crème à travers un tamis avant de la laisser refroidir.

    On précuit d'abord le fond de tarte et on garnit ensuite de crème.
    Les pommes (3-4) sont détaillées en lamelles et disposées sur la crème, en rosace. On enfourne enfin pour une dizaine de minutes, à four chaud (230°C).

    La crème est tout simplement exquise, la légère touche de cannelle se veut subtile et ennivrante, tandis que les pommes moelleuses laissent une note acidulée dans la bouche. Un vrai régal....

    mercredi, décembre 01, 2004

    Tarte au Clementine Curd!




    Hier, Julien a soudainement décidé d'acheter 2kg de clémentines!! (alors que nous ne sommes que trois, rappelons-le). Je me suis donc dévouée pour les écouler en préparant une tarte.

    Vous connaissez sans doute le lemon curd : cette crème british faite à base d'œufs et de citron, avec une bonne dose de beurre et de sucre. Elle se cuit presque comme une crème pâtissière, au bain-marie, en fouettant sans discontinuer jusqu'à épaississement.

    Ne disposant que de clémentines, j'ai adapté la recette !


    Qu'est-ce qu'il nous faut ?

    • 7-8 clémentines
    • 1 orange
    • 6 gros œufs
    • 100 g de sucre
    • 150g de beurre

    Comment procéder ?

    Je presse le jus des agrumes (environ 200 ml), puis je fouette ensemble ce jus, les œufs et le sucre, avant d'ajouter le beurre en dés. La cuisson prend environ 20 minutes et nous voici avec un bol de Clementine Curd. Il ne reste plus qu'à confectionner un fond de tarte en pâte sablée, que l'on badigeonnera d'une généreuse couche de chocolat au lait fondu. Et une fois que celui-ci aura figé, on garnira de curd!

    Un pur délice, riche et raffiné. À noter cependant que les clémentines étant moins acides que le citron, on sent plus les œufs que dans le lemon curd.

    dimanche, novembre 28, 2004

    The Best Ever Brownie



    Sa croûte légèrement croustillante se révèle très friable, son coeur juste cuit est à la fois moelleux et fondant. Sa saveur... définitivement chocolat. Beaucoup de beurre, beaucoup de sucre et des noix pour agrémenter le tout. Ce brownie est réellement à tomber...


    Qu'est-ce qu'il nous faut ?
    • 230g de chocolat noir amer
    • 4 oeufs
    • 200g de beurre
    • 200g de sucre
    • 80g d'amandes en poudre
    • 80g de noix de Grenoble concassées

    Comment procéder ?  

    D'abord, il faut faire fondre ensemble le beurre et le chocolat, puis verser le sucre et bien mélanger. Les oeufs sont ensuite incorporés un à un, lentement mais sûrement. Viennent ensuite les fruits secs, amandes en poudre et noix concassées. Il faut alors mélanger délicatement. La cuisson prend une vingtaine de minutes à four moyen.

    Il est très important de surveiller l'avancement de la cuisson. Elle doit cesser alors que le brownie est encore légèrement tremblotant. Ainsi, l'intérieur restera moelleux, suave presque crémeux. Toutefois, certains le préférent plus ferme. Dans ce cas, soit on remplacera la poudre d'amande par de la farine, soit on prolongera la cuisson d'un petit quart d'heure.

    On découpe de petites parts et on déguste avec parcimonie!

    mardi, novembre 23, 2004

    Fondant au Chocolat


    Ce soir je me suis laissée tenter par le fondant au chocolat de Philippe Conticini. Chaque part était accompagnée d'un abricot sec enrobé de chocolat. Le résultat était très moelleux, rond et puissant.
    Il existe une multitude de versions du fondant au chocolat, n'importe quel site de cuisine en fournit une. Mais la recette parfaite, celle qui vous fait découvrir un fondant d'exception, n'est pas si facile à dénicher. Comment conjuguer moelleux, fondant, puissance et douceur ? Comment obtenir un gâteau que l'on appécie aussi bien froid que chaud ?
    Après maints tâtonnements, je suis parvenu à en choisir une parmi toutes, une qui ne vous décevra pas...
  • 200g de chocolat noir 70%
  • 5 oeufs
  • 200g de beurre
  • 200g de cassonade
  • 1cs de farine

  • Le chocolat est mis à fondre avec le beurre (au micro-ondes par exemple).
    On y verse le sucre et on remue pour le dissoudre.
    Les oeufs sont ensuite incorporés un à un.
    On ajoute la cuillérée de farine et on lisse la préparation.
    La cuisson dure une vintaine de minutes à four moyen.

    Il faut impérativement surveiller le gâteau pour éviter qu'il ne reste trop lontemps dans le four et n'en ressorte trop cuit. La cuisson doit prendre fin alors qu'il est encore légèrement tremblotant au milieu.
    La fine couche extérieure croustillante et légère cache un coeur succulent, compact sans être lourd, intense de chocolat et doux à la fois.

    lundi, novembre 22, 2004

    un dimanche lascif

    Un dimanche à rester chez soi, et à se faire à bouffer, bien à bouffer.

    D'abord, le gratin dauphinois qui, je le reconnais, n'est pas tout à fait l'original. Je n'ai pas pu m'empêcher de mettre un peu de gruyère, un tout petit peu, juste pour gratiner.


    Je prends des grosses pommes de terre bien lisses que je pèle et coupe en rondelles pas trop fines. Je dépose une couche uniforme au fond du plat, que je parsème d'ail finement haché et que je saupoudre de noix de muscade et de poivre concassé. Puis une seconde couche et ainsi de suite jusqu'à épuisement. La dernière sera simplement recouverte de gruyère râpé. Je remplis ensuite de lait à moitié de la hauteur, et j'enfourne à four moyen pendant 1h, voire plus. Dans le dernier quart d'heure, je rajoute de la crème et j'augmente un peu la chaleur du four.

    Le gratin est crémeux à souhait, avec des patates bien relevées et un joli croustillant.

    Pour le goûter, je vous propose une part de quart citron accompagnée d'une verveine bien chaude, à déguster lovée dans un gros pull, un triste après-midi d'hiver.

    La recette est celle des frères Troisgros... la classe.
    Il vaut faut 3 citrons, de préférence avec le zeste parce que c'est meilleur. Mais il faut alors s'assurer que les fruits ne sont pas traités, sinon gare aux pesticides! 4 oeufs, 180g de farine, sucre et beurre, classique. Bien mélanger de façon à ce que la préparation soit parfaitement homogène, c'est important. La cuisson prend moins d'une heure à four moyen. Quant au glaçage, il s'agit simplement de sucre glace et de jus de citron.
    Le quart citron dans toute sa splendeur en somme, tellement moelleux.

    samedi, novembre 20, 2004

    Pizza's Contest ( part I )



    A l'occasion d'un repas avec des copains, T. et moi avons concouru pour la meilleure pâte à pizza, chacun avec la recette de sa mÔman. Nous nous sommes battus avec notre cœur et notre courage, ne reculant devant aucun sacrifice, ne faiblissant devant aucun obstacle, ne nous laissant envahir par aucun doute... grosse pression.

    Au final, elles avaient toutes les deux à peu près la même allure, bien que la sienne soit sensiblement plus moelleuse et la mienne plus aérée. Nos invités ont approuvé avec enthousiasme les deux versions, se refusant à trancher. Était-ce par politesse ?
    Reconnaissons que les deux pizzas étaient succulentes, même si T. vous dirait que la sienne était incontestablement la meilleure.

    Pour la peine je vous donne les deux recettes...

    Pâte à pizza sicilienne de ma maman :
    • 1 petit bol d'eau tiède
    • 20g de levure de boulanger
    • 400g de farine
    • 1 pincée de sel
    • huile d'olive
    1. Délayer la levure dans l'eau tiède. Verser progressivement sur la farine et le sel, mélanger pour bien incorporer. Travailler quelques minutes, mais pas trop. La pâte doit être élastique, lisse et bien maniable. La laisser reposer, couverte d'un film plastique, pendant environ 2h (le volume double ou triple).
    2. Huiler abondamment la plaque de cuisson pour y étaler délicatement la pâte à la main. Garnir puis faire cuire une quinzaine de minutes, dans le bas du four, d'abord à 225°C puis à 250°C.

    Pâte à pizza de la maman de T. :
    • 1 petit bol d'eau tiède
    • 20g de levure
    • 350g de farine
    • 1 pincée de sucre
    • 1 pincée de sel
    • 2cs d'huile d'olive
    1. Délayer la levure et le sucre dans l'eau tiède. Verser progressivement sur la farine et le sel, mélanger pour bien incorporer. Pétrir une dizaine de minutes, assez énergiquement.
    2. Creuser un petit trou dans la pâte et y verser l'huile. Travailler quelques instants pour incorporer. La laisser reposer, couverte d'un film plastique, pendant environ 2h (le volume double ou triple).
    3. Garnir puis faire cuire une quinzaine de minutes, dans le bas du four, à 230°C.

    jeudi, novembre 18, 2004

    Tarte citron et... chocolat



    Je trouve que le chocolat se marie bien avec le citron. Cependant, il s'agit d'une association délicate, qu'il n'est pas toujours aisé de rendre harmonieuse. Parfois l'acidité du citron se veut agressive face à l'amertume du chocolat, une autre fois, la puissance du chocolat affadit l'arôme du citron... quand l'un prend l'avantage sur l'autre, le résultat est bien souvent quelconque et laisse un arrière-goût de gâché. Avec cette tarte, j'ai essayé de réconcilier ces deux saveurs farouches, en jouant sur les contrastes.
    Le fond de tarte, plutôt épais, est en pâte sucrée croustillante et un rien fondante (beaucoup de beurre), avec une touche de poudre d'amande. La garniture au citron est consistante, à la fois acide et sucrée. Enfin, la dernière couche est faite de chantilly au chocolat, très onctueuse et légère.
    Le résulat est particulièrement agréable et doux. Le fond de tarte et la chantilly , en entourant la garniture, viennent contrebalancer la consistance et l'acidité de celle-ci. La chantilly apporte d'abord une note de fraîcheur et de légèreté avant que le chocolat ne se révèle et ne se mêle à la pointe d'acidité du citron. L'ensemble est moelleux, ni trop compact, ni trop écoeurant. Une réussite!
    À noter que je n'ai pas suffisamment mélangé la crème et le chocolat, se qui explique le fait que la chantilly ne soit pas totalement homogène (présence de petits points noirs, petites particules de chocolat). Gustativement, on sent d'abord la crème, puis l'intensité du chocolat, ce qui finalement se révèle très approprié pour cette tarte.

    • 1 fond de pâte sucrée
    • 3 jus de citron
    • l'équivalent d'un jus en eau
    • 4 oeufs
    • 25g de beurre, coupé en lamelles
    • 175g de sucre
    • 200 mL crème fraîche liquide
    • 45g chocolat à 60%, coupé en morceaux
    Étaler le fond de tarte pour en foncer un moule. Mélanger tous les ingrédients de la garniture au citron, puis verser sur le fond de tarte. Enfourner 30-45min à 180°C.
    Chauffer la crème avant de la verser sur le chocolat. Mélanger et laisser reposer au frais 5 heures. Monter la crème en chantilly puis la disposer sur la tarte refroidie.


    mardi, novembre 16, 2004

    Mes Adresses Préférées

    Je vous propose aujourd'hui un petit tour d'horizon de mes adresses goourmandes préférées...

    • PATISSERIE CHOCOLATERIE PRALUS
    8, rue Charles de Gaulle
    42300 ROANNE

    Célèbre pour son incroyable praluline, M.Pralus est aussi un chocolatier d'exception. Il fait partie des quelques-uns en France qui fabriquent leur propre chocolat à partir des fèves de cacao. Je vous recommande ses tablettes de grands crus à 70%, délicates, onctueuses, puissantes, intenses et surtout pleines de caractère.


    • PATISSERIE PILATI
    15Bis av Paris
    42300 ROANNE

    Des croques-télé qui se mangent sans y penser et une glace vanille à tomber par terre. Si vous voulez assurer le dessert, c'est là qu'il faut aller!


    • PIERRE HERMÉ
    185 r Vaugirard
    75015 Paris

    Le maître de la pâtisserie... des gâteaux individuels énormes à 5euros, qui s'engloutissent ou se dégustent avec jouissance.
    Ici, le "plénitude", un dôme de mousse au chocolat garnie de petits morceaux de caramel mous, recouverte d'un habillage en chocolat, sur une base de biscuit moelleux au cacao. plénitude, oui, vraiment...



    • BOULANGERIE BETTANT
    33 av Henri Barbusse
    69100 VILLEURBANNE

    Du pain frais délicieux, des viennoiseries succulentes, et en plus c'est ouvert à partir de 4h30, même le dimanche!



    dimanche, novembre 14, 2004

    Apple Potatoe Bread

    Ce soir, je me suis lancée dans l'élaboration d'une recette inédite, que j'ai trouvée dans mon livre "Petits Plats entre Amis" de Trish Deseine : Côtes de Porc aux Pommes et "Apple Potatoe Bread".

    Les côtes de porc sont accompagnées d'un chutney au pommes et d'une sorte de chausson au pommes de terre (pâte de pommes de terre et farine), fourré de pomme râpée. Je pense que j'ai dû mettre trop de pommes de terre car les chaussons étaient vraiment énormes, et de fait un peu bourratifs. L'intérieur manquait de cuisson et on sentait trop la lourdeur de la farine.

    Ceci dit, l'idée m'a paru bonne. Le contraste entre la surface croustillante des chaussons et l'intérieur moelleux est très agréable.
    Une prochaine fois, je pense que j'opterai plutôt pour une forme de crêpe épaisse avec la pomme râpée directement intégrée à la pâte.

    samedi, novembre 13, 2004

    Tagliatelles à la Carbonara


    Petit week-end tranquille avec mon chéri... l'occasion de vous faire part de ma succulente recette de tagliatelles à la carbonara :
    • 250g de tagliatelles, sans oeufs parce que la sauce en contient déjà!
    • 150g de lardons fumés
    • 2 jaunes d'oeufs
    • 1 échalote, émincée
    • 1 gousse d'ail, hachée
    • 15 cL de vin blanc sec
    • 15 cL de crème fraîche épaisse
    • 1 petite poignée de basilic haché
    • poivre noir concassé
    Pendant que les pâtes cuisent dans l'eau bouillante, je fais revenir l'échalote et l'ail dans un peu d'huile. Puis je dégraisse les lardons sur feu vif, avant de retirer l'excédent de gras. Je déglace avec le vin et je laisse évaporer, avant d'ajouter la crème et de porter à ébullition quelques minutes. Il ne reste plus qu'à assaisonner de poivre et de basilic, puis de lier hors du feu avec les jaunes d'oeufs. Je mélange cette sauce avec les pâtes encore chaudes, et... je me régale!

    vendredi, novembre 12, 2004

    Soirée filles

    Jeudi j'ai passé la soirée avec Marianne et Karoll. Une soirée entre filles à regarder un bon film, en l'occurrence Lost in Translation et à se gaver de Häagen-Dazs... jouissif. Ce sont très honnêtement les meilleures glaces au monde dans le domaine de la grande distribution. Certes, elles ne peuvent rivaliser avec les sorbets maison ou la glace à la vanille de votre pâtissier préféré, mais vous ne trouverez pas mieux dans les rayons des supermarchés! La texture est parfaitement homogène, à mi-chemin entre une glace à l'Italienne crémeuse et un sorbet fondant. Se délecter de ses succulentes crèmes glacées est un de mes plaisirs favoris.
    Nous avons donc décidé toutes les trois de nous laisser tenter le temps d'une projection. Trois pots de 50ml pour trois parfums :
    • Macadamia Nut Brittle, le classique entre les classiques, une délicieuse glace à la vanille agrémentée de noix de macadamia caramélisées, croquantes à souhait et tellement sucrées...
    • Vanilla Pecan, une variante au noix de pécan grillées, so sweet
    • Dulche de Leche, une crème au caramel traversée par un coulis caramel fudge au goût régressivement sucré
    Nous avons évidemment englouti les trois pots! totalement décomplexées devant le Japon dépaysant de Sofia Coppola et le charme ingénu de Scarlett Johansson...

    mercredi, novembre 10, 2004

    Accord I : Chocolat et Abricot



    Il s'agit du cake de Pierre Hermé, dans Mes desserts au chocolat. À chaque fois que je le confectionne, il fait sensation auprès des amateurs de saveurs fortement chocolatées. La base du gâteau se compose de farine, de sucre et d'oeufs biensûr, de cacao, de pâte d'amande, d'un peu de lait et d'une quantité non négligeable de beurre (comme c'est souvent le cas chez Pierre Hermé!). Une pincée de levure est ajoutée pour aérer le tout. Le secret de son extrême moelleux réside dans l'incorporation des ingrédients : les oeufs doivent être longuement battus avec le sucre jusqu'à obtenir une tenue proche de celle de la mayonnaise. J'ai également remarqué qu'il vaut mieux ne pas trop le cuire.

    Mais ce qui confère à ce cake un formidable attrait gustatif, ce sont surtout les petites choses qui l'agrémentent : des morceaux d'abricots secs moelleux, du gingembre confit haché menu et des pépites de chocolat noir. Elles tombent au fond lors de la cuisson, contrastant ainsi avec le dessus croustillant et "nature". J'adore tomber sur une pépite de chocolat intense et fondante...

    Hello Food !

    Je commence ce blog en même temps que je m'éveille à la cuisine.

    Enfant puis ado récalcitrante au charme des casseroles, je n'ai jamais ni très bien compris ni très bien senti l'art de cuisiner. Pourtant, j'ai toujours été gourmande ! J'adoooore le chocolat et je me damnerais pour un dîner goutû. Alors qu'est-ce qui clochait pendant toutes ces années ??!! Pourquoi étais-je aux abonnées absentes quand on me laissait préparer le repas ? Ah là là je ne sais pas. Mais foi de moi, c'est bien fini tout ça.

    Je me suis découvert au sortir du cocon familial une passion pour le fait alimentaire et depuis je n'en démords pas : j'aime cuisiner. J'aime cuisiner, oui, pour bien manger et pour partager ce bonheur-là. Et c'est pour partager avec vous un peu des mes humeurs et de ma cuisine que je me lance dans cette aventure bloggesque. Bienvenu et qui m'aime me suive !