- 400g de crozets de Savoie, au sarrasin
- 200g de beaufort de Savoie, râpé ou en copeaux
- 600g d'escalopes de dinde, émincées
- 20 cL de crème fraîche épaisse
- 1 boîte de champignons de Paris, émincés
- quelques feuilles d'épinards
- 1 gousse d'ail
- 1-2cs de moutarde
- une pincée de farine
- huile d'olive
- poivre noir du moulin
Chauffer l'huile d'olive dans une sauteuse large
Saisir les morceaux de dinde à feu vif, avec l'ail
Ajouter les champignons et finir de colorer la viande
Ajouter les feuilles d'épinards et baisser le feu
Couvrir quelques instants => feuilles ramollies
Laisser évaporer l'eau de végétation quelque peu
Verser la crème fraîche et la moutarde
Porter à ébullition toujours à feu doux
Saupoudrer d'une pincée de farine
Laisser épaissir deux minutes
Mélanger les crozets juste égouttés avec le beaufort
Servir et saupoudrer de poivre noir concassé.
Les personnages de ce récit ne sont pas des hommes. Leur humanité est morte, ou eux-mêmes l'ont ensevelie sous l'offense subie ou infligée à autrui. Les SS féroces et stupides, les Kapos, les politiques, les criminels, les prominents grands et petits, et jusqu'aux Häftlinge, masse asservie indifférenciée, tous les échelons de la hiérarchie instaurée par les Allemands sont paradoxalement unis par une même désolation intérieure.
Mais Lorenzo était un homme : son humanité était pure et intacte, il n'appartenait pas à ce monde de négation. C'est à Lorenzo que je dois de n'avoir pas oublié que moi aussi j'étais un homme.
Primo Levi, Si c'est un homme.
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