vendredi, octobre 16, 2009

I Love The Way You Taste

even though you look weird.
Certains sont fanas des tartes toutes simples de leur maman, celles avec de la pâte toute fine qu'on garnit de fruits du jardin (cherchez le jeu de mots) bien mûrs et sucrés. Moi, je préfère les crumbles. C'est à peu près le même principe, c'est plus sexy parce que c'est anglais (ouh, l'intox), c'est plein de jus mais ça croque aussi sous la dent, c'est moelleux par instant, ça fait une bouillie de subtiles saveurs dans la bouche, c'est cool.

Crumble Pommes - Coing
pour 4 personnes

  • 5 pommes (du jardin), pelées et coupées en dés
  • 2 coings (d'un autre jardin), pelés et coupés en dés
  • 1cs de sucre
  • 1 poignée d'amandes (que vous aurez ramassées, mais si, mais si), en bâtonnets
  • 100-120g de farine
  • 50g de sucre
  • 50-60g de beurre froid, en dés

Mélanger
du bout des doigts et rapidement la farine, le sucre et le beurre
Placer
au frais jusqu'à utilisation
Chauffer
une poêle et ajouter les dés de coings
Saupoudrer
de sucre et laisser caraméliser 7 minutes
Mélanger
les dés de fruits et garnir un moule à manquer
Ajouter
les amandes par-ci par-là
Répartir
la pâte à crumble par-dessus
Cuire
30 minutes à 180-190°C.
On pourrait même rajouter de la cannelle, tiens.

Et ce n'est pas cependant qu'elle n'aspirât parfois à quelque plus grand changement, qu'elle n'eût de ces heures d'exception où l'on a soif de quelque chose d'autre que ce qui est, et où ceux que le manque d'énergie ou d'imagination empêche de tirer d'eux-mêmes un principe de rénovation, demandent à la minute qui vient, au facteur qui sonne, de leur apporter du nouveau, fût-ce du pire, une émotion, une douleur ; où la sensibilité, que le bonheur a fait taire comme une harpe oisive, veut résonner sous une main, même brutale, et dût-elle en être brisée ; où la volonté, qui a si difficilement conquis le droit d'être livrée sans obtacle à ses désirs, à ses peines, voudrait jeter les rênes entre les mains d'événements impérieux, fussent-ils cruels.

Marcel Proust, Du côté de chez Swann.

1 commentaire:

Erneste a dit…

I don't want a brand new start
I still can use my bad old heart
I may have lost my sens of art
But I'll always know what can hurt.