Il est des monomanies de saison, qui parfois vous prennent sans prévenir et ne vous lâchent plus pour un moment. Ces temps-ci, je suis entichée de ricotta, et plus particulièrement de l'accord ricotta-chocolat. Le froid automnal aidant, j'ai des envies de comforting food, des gourmandises de mousses légères et de moelleux chauds au coeur coulant. Ma créativité débridée fait des merveilles, dont je ne suis pas peu fière.
Les recettes qui suivent valent pour deux personnes !
Mousse légère au chocolat et à la ricotta
- 60g de chocolat amer (70%)
- 100g de ricotta fraîche
- 6-7cs de lait
- 1cc de sucre
- Faire fondre le chocolat au bain-marie
- Ajouter le sucre et le laisser se dissoudr
- Verser du lait, par petits peus, en mélangeant bien : le chocolat va d'abord former une masse dense, puis se détendre progressivement
- Incorporer la ricotta délicatement, en soulevant la masse
- Fouetter au batteur électrique 30 secondes : le mélange a l'aspect d'une crème pour cheesecake
- Ajouter encore du lait, tout en fouettant, jusqu'à obtenir une consistance soyeuse
- Laisser reposer au moins une heure au frais.
Darioles mousseuses au chocolat
- 60g de chocolat amer à (70%)
- 1 oeuf
- 2cs de sucre (30g)
- 1 noix de beurre (20g)
- 1,5cs bombée de farine (20g)
- 1 grosse cuillérée de ricotta (50g au moins !)
- 1 gros carré de chocolat fantaisie, du Lindt coeur coulant à l'orange, par exemple...
- Faire fondre le chocolat avec le beurre
- Battre l'oeuf avec le sucre
- Incorporer les deux masses
- Ajouter la ricotta et homogénéiser
- Ajouter encore la farine
- Laisser reposer au frais quelques temps
- Garnir des moules à darioles à la moitié
- Disposer des débris de chocolat fantaisie
- Recouvrir jusqu'au 2/3 ou 3/4 des moules, c'est selon
- Cuire 7 minutes à 200°C !
Démouler très délicatement et servir chaud !
"On peut et on doit lutter contre l'audimat au nom de la démocratie. Ca paraît très paradoxal parce que les gens qui défendent le règne de l'audimat prétendent qu'il n'y a rien de plus démocratique (c'est l'argument favori des annonceurs et des publicitaires les plus cyniques, relayés par certains sociologues, sans parler des essayistes aux idées courtes, qui identifient la critique des sondages - et de l'audimat - à la critique du suffrage universel, qu'il faut laisser aux gens la liberté de juger, de choisir ("ce sont vos préjugés élitistes qui vous portent à considérer tout ça comme méprisable"). L'audimat, c'est la sanction du marché, de l'économie, c'est-à-dire d'une légalité externe et purement commerciale, et la soumission aux exigences de cet instrument de marketing est l'exact équivalent en matière de culture de ce qu'est la démagogie orientée par les sondages d'opinion en matière de politique. La télévision régie par l'audimat contribue à faire peser sur le consommateur libre et éclairé les contraintes du marché, qui n'ont rien de l'expression démocratique d'une opinion collective éclairée, rationnelle, d'une raison publique, comme veulent le faire croire les démagogues cyniques."
Pierre Bourdieu
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire