dimanche, mars 26, 2006

Soirée sushis



Un des avantages d'habiter à Paris consiste en la diversité de l'offre. On trouve sans peine dans la capitale des épiceries remplies de produits exotiques, divers, incongrus, typiques... Notamment est située vers l'Opéra l'épicerie japonaise Kyoko. Sur deux niveaux, des clients parlant japonais se pressent pour faire leurs courses. On y trouve du riz japonais, des nouilles japonaises, des algues nori, des sucreries au riz ou à la gelée de haricots rouges, de la sauce soja en grosse bouteille... et plein d'autres choses encore, toujours en japonais attention. Certes c'est un peu cher, mais toujours moins que d'aller manger au restaurant. Occasionnellement intéressant, donc.

Pour notre soirée, nous avions acheté du riz californien, du wasabi en tube (saviez-vous qu'il s'agit en fait de raifort? fou ça, comme en Grande-Bretagne), des algues nori, du vinaigre de riz assaisonné à la sauce soja, des bières et du thé vert à boire frais (sans sucre, très bon selon certains, très pas bon selon d'autres, un truc de fille).

Après avoir sué, après avoir douté fiévreusement, nous avons finalement réussi à confectionner de délicieux makis. Admirez même la présentation, très esthétique n'est-ce pas? Nous étions trois et avons suivi la recette de Cléa, en diminuant de moitié la quantité de riz. Nous avons obtenu 7 rouleaux, 3 thon-mayo et salade et 4 saumon-avocat. A refaire.

Il est grand temps que les démocrates retrouvent leur esprit et les Etats de droit leurs principes ; il faut qu'ils rappellent solennellement et solidairement qu'il n'est pas question qu'une, deux, trois religions, quatre ou cinq idéologies décident ce que le citoyen est en droit de dire ou de penser. Il n'en va pas seulement de la liberté de la presse, mais de la permission de nommer un chat un chat et une chambre à gaz un fait abominable, abominable quelles que soient nos croyances et nos fois. Il en va du principe de toute morale : sur cette Terre, le respect dû à chaque individu commence par la mise en évidence universelle et le rejet commun des plus flagrants exemples d'inhumanité.

André Glucksmann

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Joli !!

Anonyme a dit…

Très esthétique en effet (et aussi beau que bon)
Très bonne soirée en tout cas, merci encore !

Karoll a dit…

J'avoue que ça a grâve la classe Dods ! Un peu jalouse de ne pas avoir goûter c tout ! En tous cas garde ton goût pour l'exotisme, y a que ça de vrai : le mélange des saveurs et cultiver les différences !

Anonyme a dit…

"le mélange des saveurs et cultiver les différences", non mais oh, c'est quoi ces banalités ? C'est encore de la philosophie à la Karoll ça...
Bon, et puis, précisons qu'en dessert, il y avait un definitive brownie, qui était bon, mais pas definitive. Une histoire de four... C'est toujours de ma faute de toute façon.

Dodie a dit…

Merci pour le compliment Cléa. Je dois préciser que ta recette était bien explicative, ce qui nous a grandement aidé. Il nous manquait cependant un bon couteau...

Muriel, tu reviens quand tu veux :)

Karoll, t'as qu'à ramener tes fesses!

Simon, Simon, Simon. Bon. Sur l'adjectif "definitive", je suis d'accord. Ce brownie n'était pas à la hauteur des attentes de chacun, les miennes en premier. Mais il faut bien avoir à l'esprit qu'en pâtisserie, plus c'est simple (ingrédients courants, pas de tours de main particulier) et plus la qualité du matériel et des ingrédients est déterminante. Alors il est vrai que je ne dompte pas encore le four à la perfection, et que sans verre doseur, les quantités sont mesurées à la volée. Cependant, je n'en démordrai pas, cette recette de brownie est bien the definitive one.

Anonyme a dit…

Ils sont super beaux et j'aime tellemnt ça!!!!

Karoll a dit…

Simon tu es vil et méchant ! :P La classe ça se cultive aussi ! Prends exemple sur Hugh et toc !

Anonyme a dit…

ils sont vraiment tres tres beaux tes makis