dimanche, novembre 14, 2010

Berlin l'Enchanteresse


Berlin est une ville bien intrigante. En ce mois de novembre, elle est le plus souvent noyée sous la pluie ou traversée de vents froids, qui soufflent avec force dans ses larges avenues, entre ses immeubles aux lignes droites, aux couleurs parfois variées. On peut espérer, tout de même, voir surgir le soleil -- juste avant que la nuit ne tombe, qui illumine alors quelques endroits charmants, l'île aux musées, der Gendarmenmarkt...



Il faut savoir se repérer dans la multitude de transports en commun. On vous parle de S-Bahn, U-Bahn, de RB je ne sais quoi, de zones A, B, C, dont il est difficile de deviner de quoi il s'agit exactement. Il y a encore les bus... et puis biensûr, le tramway. Tout ceci fonctionne avec ponctualité et sans odeur.

Sur le plan gastronomique, Willkommen in der Welt der Kartoffel ! Les patates sont servies à toutes les sauces et sous toutes les formes. A Berlin, on aime la charcuterie et les plats roboratifs ! J'en veux pour preuve cette curry wurst king size accompagnée de sa "salade" de pommes de terre et concombre. On pourra aussi goûter à une fine cuisine moderne à des prix tout à fait raisonnables, et se délecter d'excellentes pâtisseries à base de Quark cakes, de tartes-crumble aux fruits, de strudel (même si ce n'est pas d'ici !), de viennoiseries aux Nuss (noisettes), au Marzipan (littéralement massepain, l'autre nom de la pâte d'amandes), au Schinken (jambon) aussi !


Côté culture, l'impression ressentie correspond à l'image qu'on a d'un Berlin foisonnant, hétéroclite, alternatif. La part belle est faite au souvenir, à la commémoration des périodes qui ont marqué l'histoire de la ville, de l'Allemagne, du monde. On trouve un peu partout des squats d'artistes mouvants, les graffitis envahissent nombre de façades, on sent que cette ville appartient aux gens. Au milieu des terrains vagues et du béton, les immeubles de quelques rues sont parés de couleurs vives. L'animation n'est pas visible à cette période de l'année, c'est à l'intérieur que ça se passe. Les dimanches à 5h du matin, attendez-vous à croiser plus de monde dans le métro qu'à n'importe quel moment de la journée. Berlin va se coucher.


Mother I tried please believe me,
I'm doing the best that I can.
I'm ashamed of the things I've been put through,
I'm ashamed of the person I am.

Isolation, isolation, isolation.

Isolation, Joy Division.

1 commentaire:

Julien a dit…

Kiffant hein Berlin ?
C'est là-bas qu'il faut faire un pstdoc :P