lundi, juillet 24, 2006

Des macarons divins, un personnel comptétent ?

Dans sa boutique du 15e arrondissement, tout est coloré flashy, tendance bonbons. Il y propose des entremets raffinés, de divins macarons et des chocolats aux noms évocateurs, le tout à des prix exorbitants, reconnaissons-le. Mais de temps en temps, il fait bon s'accorder un petit plaisir chez lui, chez Pierre Hermé.

L'autre jour d'ailleurs, j'allais me choisir quatre petits macarons, le "mozaïc" et sa ganache succulente (vraiment) à la cannelle, le "mogador" avec son contraste peps-des-fruits-de-la-passion / douceur-du-chocolat-au-lait, le chocolat classique, sobrement délicieux, avec sa ganache noir amer, et enfin le macaron à la rose, féminin, particulier, sucré. Tout fait envie dans cette vitrine, tout est joliment présenté et mis en valeur. Les serveurs (vendeurs?) se tiennent bien, sourient, sont jeunes et dynamiques. Mais sont-ils bien au courant de ce qu'il vendent ?

Pendant que je payais à la caisse, une jeune femme entre, alléchée par les viennoiseries proposées. Elle va sans doute prendre un kouglof, peut-être un croissant au beurre, elle se demande ce que le terme "Gianduja" dont sont fourrés les pains au chocolat peut bien signifier. Confusion d'abord chez son interlocuteur, euh, ben c'est le chocolat. Il demande conseil à sa collègue, oui oui c'est bien le type de chocolat, c'est comme ça que le chocolat s'appelle.

Le type de chocolat, le nom du chocolat... variété, origine, préparation? ça cafouille chez Pierre Hermé. Alors me direz-vous, je chipote un peu là, parce qu'on se doute bien que c'est du chocolat et qu'en plus il doit être divin. Mais avec tous ces noms chantants et évocateurs, avec tout ce standing et cette belle présentation, on se dit que peut-être, le personnel dans ces cas-là, pourrait maîtriser un peu mieux son sujet, pourrait juste expliquer que c'est un genre de praliné, une pâte de chocolat avec des noisettes, non?

1 commentaire:

Indigo a dit…

Ah je partage tout à fait votre point de vue ! Le personnel devrait en savoir autant que le patron, même si le tour de main n'est pas obligatoire.
Je viens de tomber sur votre blog, je ne suis pas prête de le lâcher !