Le froid revenant, il apporte avec lui virus et bactéries. Sur Paris en ce moment, je sens comme une odeur de maladie : rhumes, crèves, voire pneumonies ! J'en veux pour preuve le nombre impressionnant de gens qui toussent à la boulangerie. Le moment est donc bien choisi pour se préparer une soupe de saison vitaminée, avec du maïs frais s'il-vous-plaît !
- • 1 épis de maïs, nettoyé et cuit à la vapeur
- • 3 branches de céleri, pelées et émincées, avec quelques feuilles
- • une grosse poignée de radis, lavés et émincés
- • 4 petits oignons nouveaux, émincés
- • 1 grosse noix de beurre
- • 300 mL d'eau
- • 200 mL de lait
- • 1/2 cube de bouillon de poule
- • 1cc bombée de farine
- • bleu d'auvergne, en cubes
- • poivre noir du moulin
Ajouter la farine et remuer vivement à la cuillère en bois => roux blanc
Ajouter le maïs, excepté quelques grains, et le 1/2 cube de bouillon
Verser l'eau et le lait et ajouter les feuilles de céleri
Porter à ébullition et laisser frémir 15 minutes
Mixer au mixeur plongeant
Répartir la soupe dans deux bols
Ajouter les morceaux de céleri, les tranches de radis et les grains de maïs restants
Parsemer de cubes de roquefort
Saupoudrer de poivre noir.
Bonus ++
La mode est au plus plus plus, alors vous avez droit à un bonus. Pour augmenter vos chances de guérison, en cas de maladie saisonnière, et pour renforcer vos défenses immunitaires, en prévision de l'hiver prochain (plutôt proche que prochain d'ailleurs), je vous conseille le grog. Il se décline pour moi en deux versions : sans alcool l'après-midi pour se donner un coup de fouet, avec du rhum le soir pour transpirer la nuit (sexy...). Dans tout les cas on se permet une cuillérée de miel, car celui-ci contient des peptides anti-microbiens (étonnant, non ?).
Presser 1/2 jus de citron (1/4 pour la version du soir) dans un mug. Ajouter une cuillérée de miel (et un bouchon de rhum pour la version du soir). Verser de l'eau chaude. Humer et déguster.
Evite les endroits on l'on parle des livres. N'écoute personne. Si quelqu'un se penche sur ton épaule, bondis et frappe-le au visage. Ne tiens pas de discours sur ton travail, il n'y a rien à en dire. Ne te demande pas pour quoi ni pour qui tu écris mais pense que chacune de tes phrases pourrait être la dernière. Laisse-le gratter à la porte, il va se fatiguer, ou veux-tu que j'aille lui parler cinq minutes... ?
Philippe Djian, Lent dehors.
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