lundi, juillet 31, 2006

Au pied du sacré coeur

Au numéro 85 de la rue Lamarck, on tombe d'abord sur une rôtisserie et on se demande bien ce qu'on vient faire par là. Ne vous y trompez pas, il suffit de pencher un peu la tête vers la gauche pour découvrir le restaurant et sa terrasse, en retrait par rapport à l'agitation de la rue. Le cadre est agréable, limite romantique ; on jette un oeil à l'intérieur tamisé, on se dit qu'on doit y être bien aussi. Le serveur a l'air rêveur, il vous propose une jolie carte, et deux ardoises, la première pour les vins, la seconde pour les suggestions en plus de la carte. La cuisine est traditionnelle et raffinée tout à la fois, des saveurs connues et familières, une présentation travaillée pour palais délicats.

Nous avons commandé des rillettes de poisson contre une terrine de lapin au cognac, des suprêmes de volaille fourrés de foie gras et figues confites contre un pavé de saumon à l'unilatéral, enfin un délice au chocolat et sa crème anglaise contre trois boules de glace. Je m'attarderai ici sur le délice au chocolat, qui est à vrai dire un fondant aux amandes, intensément chocolaté, cuit comme à la maison c'est-à-dire que le bord est moelleux tandis que l'intérieur reste tremblotant et fond sur la langue....mmmh, divin, réellement divin. Je teste souvent ce dessert au restaurant, et c'est chaque fois différent, plus ou moins bon. Mais cette fois-ci c'était exactement ce que j'attends d'un fondant au chocolat, exactement comme je préfèrerais le manger et le servir, c'était parfait. Un seul regret, l'escalope de foie gras au vinaigre balsamique me faisait de l'oeil, mais à 13 euros l'entrée... ce sera pour la prochaine fois.

L'addition est légère, 50 euros à deux. En sortant, on est à deux pas de Montmartre et du Sacré Coeur, pour une petite balade digestive.


Au pied du sacré coeur
85, rue Lamarck
75018 Paris
tel. 01 46 06 15 26

lundi, juillet 24, 2006

Des macarons divins, un personnel comptétent ?

Dans sa boutique du 15e arrondissement, tout est coloré flashy, tendance bonbons. Il y propose des entremets raffinés, de divins macarons et des chocolats aux noms évocateurs, le tout à des prix exorbitants, reconnaissons-le. Mais de temps en temps, il fait bon s'accorder un petit plaisir chez lui, chez Pierre Hermé.

L'autre jour d'ailleurs, j'allais me choisir quatre petits macarons, le "mozaïc" et sa ganache succulente (vraiment) à la cannelle, le "mogador" avec son contraste peps-des-fruits-de-la-passion / douceur-du-chocolat-au-lait, le chocolat classique, sobrement délicieux, avec sa ganache noir amer, et enfin le macaron à la rose, féminin, particulier, sucré. Tout fait envie dans cette vitrine, tout est joliment présenté et mis en valeur. Les serveurs (vendeurs?) se tiennent bien, sourient, sont jeunes et dynamiques. Mais sont-ils bien au courant de ce qu'il vendent ?

Pendant que je payais à la caisse, une jeune femme entre, alléchée par les viennoiseries proposées. Elle va sans doute prendre un kouglof, peut-être un croissant au beurre, elle se demande ce que le terme "Gianduja" dont sont fourrés les pains au chocolat peut bien signifier. Confusion d'abord chez son interlocuteur, euh, ben c'est le chocolat. Il demande conseil à sa collègue, oui oui c'est bien le type de chocolat, c'est comme ça que le chocolat s'appelle.

Le type de chocolat, le nom du chocolat... variété, origine, préparation? ça cafouille chez Pierre Hermé. Alors me direz-vous, je chipote un peu là, parce qu'on se doute bien que c'est du chocolat et qu'en plus il doit être divin. Mais avec tous ces noms chantants et évocateurs, avec tout ce standing et cette belle présentation, on se dit que peut-être, le personnel dans ces cas-là, pourrait maîtriser un peu mieux son sujet, pourrait juste expliquer que c'est un genre de praliné, une pâte de chocolat avec des noisettes, non?

jeudi, juillet 20, 2006

Tarte Courgettes et Chèvre


Ce week-end nous l'avons passé au soleil et le cul dans l'eau... nous en sommes revenus chargés de douceurs (des cannelés bordelais et des sablés bretons mmmh) et d'une ÉNORME courgette de 2-3 kgs accompagnée de sa recette, que je vous livre ici. Je n'avais jamais tenu une courgette aussi grosse sincèrement. Je me suis servie de moins de la moitié pour réaliser la tarte et c'était encore un peu trop.

  • 1 pâte brisée
  • 2 courgettes, (pelées et) coupées en tranches
  • 1 bûche de chèvre type Sainte-Maure (200g), coupée en rondelle
  • 3 œufs
  • 20 cL de crème liquide
  • thym
Mélanger les oeufs et la crème au fouet
Assaisonner de sel et de poivre
Etaler la pâte pour en foncer un moule à tarte beurré
Disposer les rondelles de courgettes
Verser la migaine par-dessus
Déposer les tranches de chèvre
Parsemer de thym
Enfourner 30 minutes à 180°C.

"Le seul signe positif, jusqu’à présent, c’est la présence du Noir Harry Roselmack au JT de 20 heures sur TF1… Mais même si ça sent de plus en plus mauvais, même si le gouvernement a supprimé la plupart de leurs subventions aux associations sur le terrain qui ont sauvé des gamins comme moi – des assoces genre ma ligue d’impro... –, je veux croire que les choses sont en marche. Que le bien va l’emporter sur le mal, qu’à la fin du film tout le monde sera content. Je crois en la France, j’adore ce pays, c’est le mien. C’est pour ça que je pète un plomb quand on parle aux beurs dont je suis d’« intégration ». Mais intégrés à quoi ? On est français, on fait partie du bloc ! On vous parle de vous intégrer, à vous ?"

samedi, juillet 08, 2006

Truffes Chocolat Framboise

Des truffes moelleuses et fondantes, intensément chocolatées,
délicatement parfumées à la framboise fraîche (du marché),
c'est finalement à la portée de tous.
Il suffit d'un peu de patience et de doigté.
Le résultat est fin et raffiné ; ça fait son petit effet.
La recette est adaptée de celle de Pierre Hermé dans son Larousse du Chocolat.


Qu'est-ce qu'il nous faut ?

  • 160g de framboises
  • 300g de chocolat noir à 70% de cacao, en petits morceaux
  • 100 mL de crème fraîche liquide
  • 30g de sucre
  • 25g de beurre en dés
  • cacao Van Houtten (le meilleur, non sucré)

Comment procéder ?

  1. Ecraser les framboises à la fourchette
  2. Mélanger la purée obtenue avec le sucre et la crème
  3. Porter à ébullition
  4. Incorporer le chocolat hors du feu
  5. Ajouter le beurre et remuer doucement pour homogénéiser
  6. Disposer une feuille de papier sulfurisé dans un plat
  7. Faire couler la ganache
  8. Placer au froid environ 2h-2h30 pour figer
  9. Verser du cacao dans un saladier
  10. Prélever à la cuillère un peu de ganache
  11. Façonner une boule bien ronde
  12. Passer dans le cacao pour enrober
  13. Secouer pour éliminer l'excédent de cacao
  14. Recommencer jusqu'à épuisement de la ganache
  15. Replacer au frais jusqu'à dégustation.

J'ai laissé refroidir la ganache presque deux heures et elle était encore molle, surtout au milieu. Il m'était donc difficile de façonner de belles boules, d'autant qu'il faut procéder rapidement pour éviter que la ganache ne réchauffe trop. Les boules étaient très malléables et rien que le fait de secouer pour ôter l'excédent de cacao suffisait à changer leur forme. Un peu déçue de ma performance, j'ai cependant continué à entreposer mes pseudo-boules dans un plat au frigo. Puis, une fois la ganache épuisée, j'ai repris chacune des boules et je l'ai remodelée pour ensuite la disposer dans une assiette. Au final, un temps de préparation long, un travail minutieux et fastidieux, mais un résultat enchanteur, tant gustativement qu'esthétiquement !

A red card rather than a greetings card ushered Zinédine Zidane into retirement 19 minutes into extra-time. The captain was sent off for reacting to a dispute with Marco Materazzi by turning and butting the scorer of Italy's goal in the chest. He had surely been provoked - there were suggestions last night that Materazzi had called him "a terrorist" - but Zidane will be right to curse his stupid reaction.

The Guardian

mercredi, juillet 05, 2006

Entrée rafraîchissante et diététique

pour 2, quand il fait chaud.

  • 2 courgettes, pelées en 1 sur 2
  • 1 grosse orange, détaillée en suprêmes
  • vinaigre balsamique
  • huile d'olive
  • fleur de sel

Blanchir les courgettes à l'eau bouillante, juste 1-2 minutes
Laisser refroidir
Couper en rondelles et laisser dégorger au frais
Egoutter
Disposer dans deux assiettes, en rosaces
Assaisonner de fleur de sel
Arranger par-dessus les suprêmes d'orange
Arroser d'un trait de vinaigre balsamique et d'un trait d'huile d'olive.


Dirty old river, must you keep rolling
Flowing into the night
People so busy, makes me feel dizzy
Taxi light shines so bright
But I dont need no friends
As long as I gaze on waterloo sunset
I am in paradise

Waterloo Sunset, The Kinks