jeudi, mars 26, 2009

Proustiennes !


Le sont-elles, ces madeleines?
Sans aucun doute !

Je ne développerai pas le pourquoi du comment de la madeleine, car non seulement je n'ai pas inventé la recette, mais en plus je me suis laissée entièrement guider par Piroulie.

Madeleines de Proust... euh, non! de Lenôtre!
pour 18 madeleines

  • 3 oeufs
  • 125g de beurre, fondu et refroidi
  • 130g de sucre
  • 20g de miel doux
  • 150g de farine
  • 5 g de levure
  • 1 pincée de sel
  • 1/2 gousse de vanille, fendue et grattée, OU
  • 1/2 citron ou orange, zesté(e)
Blanchir les oeufs avec le sucre, le sel et le miel => volume doublé
Incorporer
les graines de vanille ou le zeste
Ajouter
la farine et la levure, bien mélanger
Verser
le beurre et homogénéiser
Entreposer
toute la nuit au réfrigérateur
Préchauffer
le four à 220°C
Garnir
les moules à madeleines de préparation
Cuire
3-5 minutes les madeleines à 200°C => dépression
Baisser
et poursuivre 4-5 minutes à 180°C => madeleines bombées et dorées.

Bon, ça c'est la théorie... en pratique, mon four est capricieux comme pas deux, et vieux, surtout. J'ai pu suivre avec attention et émerveillement la formation de la dépression dans la pâte, puis la remontée progressive de cette dépression, jusqu'à la petite bosse caractéristique... un pur bonheur, une exaltation telle, que la bosse s'est transformée bien vite en volcan, littéralement ! la pâte à jailli de ce cratère en ébullition et à couler telle de la lave le long de mes madeleines ! Incroyable !

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