dimanche, août 16, 2009

De l'art d'accomoder le basilic...

Le basilic, ça sent bon et ça donne la patate (paraît-il). Alors, profitons du mois d'août pour en mettre plein partout.

Par exemple, dans cette recette de blancs de poulet, dorés à la poêle, puis cuits en papillote, d'après une idée de Jamie Oliver.

Poulet au basilic, poivrons et courgettes
pour 2 personnes

  • 2 blancs de poulet (fermiers c'est mieux, sisi)
  • 1 courgette, émincée à l'économe
  • 1 gros poivron rouge (ou deux petits), émincés en lanières
  • 1 petit oignon nouveau (avec un peu de vert), émincé
  • 2 branches de basilic, effeuillées
  • 1cc de miel
  • 2cc de sauce soja
  • huile d'olive
Inciser légèrement les blancs de poulet
Badigeonner de miel et de sauce soja
Laisser mariner 1 heure (voire plus)
Faire revenir l'oignon dans un peu d'huile (au wok, c'est bien)
Dorer le poulet à feu vif, laisser cuire 5 minutes (puis retirer)
Ajouter les légumes et cuire 5-10 minutes
Disposer les légumes dans un plat (sur une large feuille de papier alu)
Placer les blancs de poulet, parsemer des feuilles de basilic
Refermer la feuille alu et enfourner 15-20 minutes à 180°C.
(Servir avec des pâtes, mettons.)


Je ne sais pas non plus pourquoi le mal est laid et le bien beau, mais je sais pourquoi la sensation de cette distinction s'efface et se perd chez des messieurs comme les Stravoguine, poursuivit Chatov tout tremblant qui ne lâchait pas prise, savez-vous pourquoi vous vous êtes marié si ignominieusement et si lâchement ? Précisément parce que l'ignominie et l'absurde y atteignait au génie. Oh, vous ne faites pas les choses à moitié, vous vous lancez hardiment la tête la première. Vous vous êtes marié par passion du martyr, par passion du remords, par volupté morale. Il y avait là des nerfs exacerbés. Le défi au bon sens était trop tentant. Stravoguine et une vilaine, une misérable boiteuse faible d'esprit ! Lorsque vous avez mordu l'oreille du gouverneur, avez-vous éprouvé de la volupté ? L'avez-vous éprouvée ? Jeune seigneur oisif et flâneur, l'avez-vous éprouvée ?

Dostoïevski, Les Possédés.

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