mardi, juin 27, 2006

Spaghetti Bolognaise

Je vous ai certes déjà livré ma recette de spaghetti bolognaise, mais le contexte était alors hivernal. Il m'a semblé qu'une recette adaptée à la saison courante (si si nous sommes en été) se devait de figurer dans ce blog, en complément.

  • quelques oignons nouveaux, très finement émincés
  • 1gousse d'ail, très finement hachée
  • 2 carottes nouvelles, coupées en dés
  • 700g de boeuf maigre haché
  • 400g de pulpe de tomates (en boîte)
  • 400g de tomates gorgées de soleil, coupées en petits dés
  • 2cs d'huile d'olive
  • 1 petite boîte de concentré de tomate dissout dans 2cs d'eau
  • herbes du soleil séchées
  • quelques feuilles de persil plat, très finement hachées
  • quelques feuilles de basilic, grossièrement hachées
  • poivre noir concassé
  • eau ou bouillon

Faire revenir les oignons, l'ail et les carottes dans l'huile d'olive
Saisir la viande hachée => coloration
Ajouter les dés de tomates
Verser
la pulpe de tomates et le concentré de tomates dilué
Assaisonner
de sel et herbes du soleil
Mouiller
avec un peu d'eau ou de bouillon
Laisser frémir environ une heure, en remuant souvent
Parsemer
de persil frais, de basilic frais et de poivre au dernier moment.

Elle s'est assise sur l'un des bancs de la station, à l'écart des autres qui se serraient au bord du quai en attendant la rame. Il n'y avait pas de place libre sur le banc, à côté d'elle, et je me tenais debout, en retrait, appuyée contre un distributeur automatique. La coupe de son manteau avait été sans doute élégante autrefois, et sa couleur vive lui donnait une note de fantaisie. Mais le jaune s'était terni et il était devenu presque gris. Elle paraissait ignorer tout ce qui l'entourait et je me suis demandé si elle resterait là, sur le banc, jusqu'à l'heure du dernier métro. Le même profil que celui de ma mère, le nez si particulier, légèrement relevé du bout. Les mêmes yeux clairs. Le même front haut. Les cheveux étaient plus courts. Non, elle n'avait pas beaucoup changé. Les cheveux n'étaient plus aussi blonds, mais, après tout, j'ignorais si ma mère avait été vraiment blonde. La bouche se contractait dans un pli d'amertume. J'avais la certitude que c'était elle.

La petite bijou, P. Modiano



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