Les anglais et le p'tit dèj, parlez-moi-s-en !
Ils sont fortiches dans le domaine des biscuits et autres brioches qui se dégustent à l'heure du thé, le petit doigt en l'air, avec de la porcelaine distinguée. Ils préfèrent les beans, eggs and bacon and co pour démarrer la journée... bah, ils ont tort ! Sus aux scones, muffins, shortbreads... sus aux hot cross buns aussi !!
Hot Cross Buns
recette de Donna Hay, dans son livre Gourmandises
pour 6 personnes
- 600g de farine tamisée
- 1cs de levure lyophilisée
- 375 mL de lait tiède
- 50g de beurre fondu
- 115g de sucre
- 1 oeuf
- 250g de raisins de Smyrne
- 2cc de cannelle
- 1cc de muscade
- 70g de farine
- 80 mL d'eau
- sirop d'orange
Mettre la levure, 2cc de sucre et le lait dans une jatte
Laisser reposer 5 minutes pour activer la levure => mélange mousseux
Ajouter la farine, les épices, le beurre, l'oeuf et le sucre restant
Incorporer les raisins, et langer avec un couteau à beurre => pâte collante
Pétrir la pâte 8 minutes environ => souplesse et élasticité
Laisser reposer à couvert dans un endroit chaud pendant 1 heure
Diviser la pâte en 12 boulettes et déposer dans un moule carré
Couvrir d'un torchon et laisser pousser 30 minutes au chaud
Délayer la farine dans l'eau, tracer des croix sur les boules
Cuire au four à 35 minutes à 200°C
Badigeonner de sirop d'orange à la sortie du four.
C'est que pas plus que ce n'est le désir de devenir célèbre, mais l'habitude d'être laborieux qui nous permet de produire une oeuvre, ce n'est l'allégresse du moment présent, mais les sages réflexions du passé, qui nous aident à préserver le futur. Or, si déjà, en arrivant à Ribevelle, j'avais jeté loin de moi ces béquilles du raisonnement, du contrôle de soi-même qui aident notre infirmité à suivre le droit chemin, et me trouvais en proie à une sorte d'ataxie morale, l'alcool, en tendant exceptionnellement mes nerfs, avait donné aux minutes actuelles une qualité, un charme qui n'avaient pas eu pour effet de me rendre plus apte ni même plus résolu à les défendre ; car en me les faisant préférer mille fois au reste de ma vie, mon exaltation les en isolait ; j'étais enfermé dans le présent, comme les héros, comme les ivrognes ; mommentanément éclipsé, mon passé ne projetait plus devant moi cette ombre de lui-même que nous appelons notre avenir ; plaçant le but de ma vie, non plus dans la réalisation des rêves de ce passé, mais dans la félicité de la minute présente, je ne voyais pas plus loin qu'elle.
Marcel Proust, A l'ombre des jeunes filles en fleurs.
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