Il s'agit d'une recette de cake, indubitablement. Mais peut-on decemment appeler un cake un cake alors qu'on le cuit dans un moule a manquer au lieu d'un moule a cake ?
Disons que c'est un cake contraint de devenir simple gateau par la pauvrete de mon attirail pattissier. Oui, disons le, meme si ca se sonne pas tres bien.
Ce cake, donc, est aux pruneaux, mais aussi a la noix de coco et a la cardamome (j'ai finalement achete de la cardamome parce que j'aime vraiment trop ca). Quelques pignons s'invitent aussi, et un delicat parfum de cannelle se fait a peine sentir. Je n'avais pas d'armagnac (parce que je n'ai pas d'alcool chez moi... et non) mais je conseille d'en ajouter a la preparation puisqu'il est d'usage de parfumer les cakes d'un alcool fort, et puisque celui-ci se marie a merveille avec les pruneaux. La base est repechee sur le blog d'Eric Roux, et a l'en croire inspiree de Pierre Herme. Vous savez tout.
- 4 oeufs
- 200g beurre mou
- 150g cassonade
- 300g farine
- 1/2 sachet de levure chimique
- 8-10 pruneaux, hachés menu
- 60g noix de coco râpée
- 1 poignée de pignons
- 1-2cs armagnac
- 1cc canelle
- 4 cosses de cardamome, egrenees
Tamiser ensemble farine et levure
Travailler le beurre en pommade avec la cassonade
Incorporer les oeufs un à un
Ajouter les farine et levure
Verser l'alcool
Incorporer la noix de coco râpée, les pruneaux et les pignons
Parfumer de cannelle et la cardamome
Garnir un moule à cake beurré et fariné
Enfourner 1h-1h15 à 180°C.
Un glacage a la confiture d'abricot peut etre envisage.
On me dit cynique. Pas du tout. Mais pessimiste, oui. Je l'ai toujours été, même dans mes premières comédies, où mon pessimisme s'avançait masqué. Je ne crois pas, comme William Faulkner, que l'être humain endure et progresse. Pour moi, notre destin est dominé par le hasard. La chance. Nul ne veut l'admettre, parce que c'est une idée cauchemardesque. On veut nous faire croire, au contraire, que nous pouvons tout contrôler. Alors on exerce son esprit et on sculpte son corps. Et puis, l'esprit exercé, le corps sculpté, on sort de chez soi et on se fait bêtement écraser par une voiture. Et voilà, c'est fini... Le personnage de jeune arriviste interprété par Jonathan Rhys-Meyers n'est pas un "héros de notre temps", pour paraphraser Lermontov, mais le reflet de ce que notre temps exige de lui. A savoir sacrifier l'humain. Privilégier le matériel plutôt que le spirituel. Et saisir sa chance à n'importe quel prix.
Woody Allen (2005)
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