jeudi, septembre 01, 2005

Legumes d'été blottis sur matelas à la ricotta

Ce n'est déjà plus l'été ici, je crois même qu'il n'en a jamais été question, dans cette contrée où certaines femmes essaient pourtant de se persuader qu'il fait une chaleur torride et prétendent amortir leur garde-robe estivale. Je vois ici où là des mules, des jupons, des jeans déchirés, des décolletés flottants... qui laissent transparaître (ou pendre c'est selon) de beaux carrés de peau bien blanche. Vite, de la crème solaire !

Quant à moi, je ne tiens pas la route en petite tenue (comprenez par là que j'ai trop froid) mais je m'entête à cuisiner des légumes du soleil (prononcez des légumeuus du soleille).

  • 3 petites courgettes (ils sont fans de petits légumes ici), détaillées en bâtonnets
  • 1 poivron rouge, détaillé en lanières
  • 1 poivron jaune, détaillé en lanières
  • 1cs d'huile d'olive
  • 1cs de miel
  • thym
  • 250g de ricotta
  • 1 oeuf
  • 2-3 gousses d'ail, finement hachées
  • cheddar râpe
Enrober délicatement et généreusement les légumes de miel et d'huile
Assaisonner de sel et de thym
Disposer sur une plaque de cuisson
Enfourner 50 minutes à 1 heure à 190°C
Mélanger intimement la ricotta, l'ail, l'oeuf et un peu de sel
Garnir un plat à gratin (petit) graissé
Lisser le dessus
Parsemer de cheddar râpé
Enfourner 30 minutes à 190°C (avec les légumes).


A la sortie du four, démoulez votre matelas et disposez les roasted vegetables (hein que ça sonne bien roasted vegetables) dessus.

Pour un effet moins moelleux et plus vrai de vrai, enlevez l'oeuf et rajouter du fromage.
Pour un effet plus moelleux et plus je me gave, ajoutez un chouia de creme ou de philadelphia cheese.

"My parents are dead, so I guess the answer will remain unanswered as to why they sealed me in a room. I guess they just didn't want me to escape. I don't know. Those kind of things in your life... in movies you kind of work out your issues, but then you realize, those kind of traumatic issues stay with you forever so somehow they kind of keep reoccurring, no matter how hard I try to get them out of my head they sort of stay there."

Tim Burton (2005)

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