jeudi, juillet 07, 2005

Cheesecake aux Myrtilles

Je mets plus de photos, les cheesecakes ça sait pas se tenir.

la purée de myrtilles


  • 200-300g de myrtilles fraîches ou surgelées
  • 3cs bombées de sucre

  • Mélanger les myrtilles avec le sucre
    Porter sur feu doux et cuire quelques minutes, que le sucre fonde
    Mixer grossièrement les myrtilles pour obtenir une purée à peu près homogène
    Laisser frémir quelques minutes

    le fond de biscuits


  • 150g de biscuits sablés au beurre (type palets bretons)
  • 30g de beurre fondu

  • Ecraser les biscuits à grands coups de rouleau à pâtisserie
    Mélanger avec le beurre fondu pour obtenir un amas sableux
    Tapisser le fond d'un moule à manquer largement beurré
    Lisser la surface avec le dos de la cuillère

    la garniture


  • 600g de fromage blanc crémeux (type Calin, Jockey)
  • 1cs bombée de crème fraîche épaisse
  • 2 fromages blancs type faisselle
  • 200g de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 3 oeufs frais

  • Fouetter les fromages blancs avec la crème fraîche
    Ajouter les sucres et bien mélanger
    Incorporer les oeufs et homogénéiser l'ensemble

    Garnir le moule de la préparation
    Verser délicatement la purée de myrtilles par-dessus
    Tracer des sillons au couteau dans la masse
    Enfourner 1h-1h15 à 150-160°C, que la garniture soit figée
    Réserver au froid avant de servir.

    mmm... et ça fond dans la bouche.

    La sonnerie du Ciné-Eldorado retentissait dans l'air clair. C'est un bruit familier du dimanche, cette sonnerie en plein jour. Plus de cent personnes faisaient queue, le long du mur vert. Elles attendaient avidement l'heure des douces ténèbres, de la détente, de l'abandon, l'heure où l'écran, luisant comme un caillou blanc sous les eaux, parlerait et rêverait pour elles. Vain désir : quelque chose en elles resterait contracté ; elles avaient trop peur qu'on ne leur gâchât leur beau dimanche. Tout à l'heure comme chaque dimanche, elles allaient être déçues : le film serait idiot, leur voisin fumerait la pipe et cracherait entre ses genoux ou bien Lucien serait si désagréable, il n'aurait pas un mot gentil ou bien, comme par un fait exprès, justement aujourd'hui, pour une fois qu'on allait au cinéma, leur douleur intercostale allait renaître. Tout à l'heure comme chaque dimanche, de sourdes petites colères grandiraient dans la salle obscure.

    Jean-Paul Sartre, La Nausée.

    Aucun commentaire: